Être ou ne pas être antiscientifique
Exhumation d’un texte qui traine depuis trop longtemps dans les méandres obscures de votre site de kiné préféré :
Extrait de La Recherche n°319 | 01/04/1999
« Dans le temple de la science, il y a plus d’une chapelle » (Albert Einstein)
miroir aux alouettes
Relevé sur la liste de la SFK, en 2008, et retrouvé depuis (en début d’année je recycle toujours un peu), un échange intéressant faisant suite à une (trop) longue série d’échanges (à mon avis stérile) concernant le nettoyage des spiromètres :
La douleur chronique augmente le risque de faire une chute
Les douleurs chroniques, courantes chez les seniors, altèrent leur qualité de vie et constituent l’un des facteurs importants dans la perte d’autonomie. La prévalence des chutes, aux conséquences physiques et psychologiques majeures, augmente elle aussi avec l’âge. Des chercheurs de Boston ont suivi pendant 18 mois, 749 adultes de plus de 70 ans ayant préalablement répondu à des questionnaires concernant leur état de santé, et notamment la douleur, afin d’étudier les relations entre douleur et chute. Au cours de cette période, 1 029 chutes ont été signalées et plus de la moitié des participants étaient tombés au moins une fois. Les sujets qui souffraient de douleurs chroniques au niveau de deux articulations ou plus ou qui avaient des douleurs particulièrement sévères, ou dont les douleurs limitaient leurs activités quotidiennes, avaient un risque de chute majoré de 50%, comparés à ceux qui n’avaient pas ou très peu de douleurs chroniques. Or contrairement à ce que pensent beaucoup de personnes, la douleur n’est pas une fatalité. Il existe des outils d’évaluation et des traitements médicamenteux et non médicamenteux appropriés permettant une prise en charge efficace, diminuant ainsi la perte de mobilité et le risque de chute. Leveille SG et al. JAMA. 2009;302:2214-2221, Bf 1506-2010 Publié le 06/01/2010
coût de la vaccination contre la grippe A/H1N1 divisé par 20
Le coût moyen de la vaccination en ville qui tournera autour de 10 euros sera donc 20 fois inférieur à celui de la vaccination en centre qui mobilisait un nombre invraisemblable de personnels de santé pour une productivité ridicule et un coût unitaire dépassant les 200 euros (certains parlent même de 500 euros, la mission parlementaire en cours de création précisera ce montant). Pour employer un mot à la mode dans les cercles sanitaires, l’efficience était proche de zéro.> la suite in situ sur Atoute…
Parkinson : l’indispensable kinésithérapie
Lu, Performances fonctionnelles motrices : facteurs prédictifs de la mortalité dans la maladie de Parkinson ? Etude de suivi à 7 ans
Cette étude permet de démontrer l’association entre altération des performances fonctionnelles motrices et mortalité chez le patient parkinsonien. Indirectement les auteurs confirment l’importance du maintien d’une activité physique et de la rééducation de la marche et de l’équilibre chez nos patients parkinsoniens.
Physiothérapie : une définition suisse
Relevé en parcourant le site web d’un cabinet de physio des alpages…
Physiothérapie : Art de guérir qui utilise les techniques naturelles ( gr. phusis, nature ) du toucher ( palpation, massage, mobilisation…) et du mouvement ( gr. kinesis, mouvement ), d’ailleurs également appelée kinésithérapie suivant le pays, elle emploie aussi, au besoin, divers agents physiques ( eau, chaleur, électricité, ondes…).
Elle possède donc un champ d’action très large et s’adresse ainsi à un grand nombre de maladies, affections, déficiences générales ou particulières et à leurs séquelles.
>lien
bronchiolite, AFE et phénotypes
Lu avec intérêt EFFICACITÉ DE LA KINÉSITHÉRAPIE RESPIRATOIRE AVEC AUGMENTATION DU FLUX EXPIRATOIRE DANS LA PRISE EN CHARGE DE LA PREMIÈRE BRONCHIOLITE AIGUË DU NOURRISSON HOSPITALISÉ :
ESSAI MULTICENTRIQUE RANDOMISÉ ET CONTRÔLÉ EN DOUBLE INSU
par V. GAJDOS, S. KATSAHIAN, N. BEYDON, S. BAILLEUX, S. CHEVRET, P. LABRUNE, 2009