Protection des données de santé, un guide de la CNIL
Une vingtaine de fiches pratique pour faire le point dans votre cabinet.
Vous êtes un professionnel de santé exerçant à titre libéral, un membre d’une équipe soignante au sein d’un établissement de santé ou bien encore un médecin effectuant des recherches dans le domaine de la santé…. Vous allez être amenés à mettre en place des fichiers informatisés qui concernent vos patients et/ou les personnes participant à des recherches médicales. Vous envisagez également de recourir à des réseaux pour recevoir et transmettre des informations à caractère médical (feuilles de soins, résultats d’analyses ou gestion partagée de dossiers médicaux). Tous ces fichiers vont comporter de nombreuses informations, et en particulier des données de santé. La loi Informatique et Libertés encadre la collecte et le traitement de toutes ces données. Elle a pour objet de les protéger, dans la mesure où leur divulgation ou leur mauvaise utilisation est susceptible de porter atteinte aux droits et libertés des personnes, ou à l’intimité de leur vie privée. Elle assure une protection renforcée aux informations de santé considérées comme « sensibles ». Le respect, par le responsable de fichiers que vous êtes, des règles de protection des informations est un facteur de transparence et de confiance à l’égard de vos patients. C’est aussi un gage de sécurité juridique. Vous pouvez en effet voir votre responsabilité, notamment pénale, engagée en cas de non respect des dispositions de la loi. C’est pourquoi notre Commission, qui veille au respect de ces principes, souhaite vous conseiller sur les mesures à adopter pour la gestion des fichiers mis en place et l’information des patients sur les droits qui leur sont reconnus par la loi Informatique et Libertés. Alex TÜRK Président de la CNIL> télécharger le Guide Professionnels de santé, CNIL 2011, 76 pages au format pdf.
Premier référentiel métier et compétences du Masseur Kinésithérapeute
Communiqué de presse Paris, le 9 juin 2011
Publication du premier rĂ©fĂ©rentiel mĂ©tier et compĂ©tences du Masseur KinĂ©sithĂ©rapeute Le 1er rĂ©fĂ©rentiel de la profession a Ă©tĂ© prĂ©sentĂ© ce matin Ă la presse par le Conseil national de l’Ordre des masseurs-kinĂ©sithĂ©rapeutes. Ce document constitue la première description dĂ©taillĂ©e du mĂ©tier, de ses spĂ©cificitĂ©s, et des compĂ©tences attendues des praticiens. AdressĂ© aux plus hautes autoritĂ©s de l’Etat[1], il est un des Ă©lĂ©ments importants des discussions actuellement en cours sur la rĂ©forme des Ă©tudes. Ce rĂ©fĂ©rentiel doit en effet permettre de maintenir et de dĂ©velopper les compĂ©tences indispensables Ă l’exercice de la masso-kinĂ©sithĂ©rapie et de structurer son avenir. Parmi ses objectifs : · prĂ©senter la photographie du mĂ©tier de masseur-kinĂ©sithĂ©rapeute, tel qu’il est effectivement exercĂ© aujourd’hui, en mettant en Ă©vidence le travail de rĂ©flexion et de conception d’actes de soins prĂ©alable Ă leur exĂ©cution ; · identifier les Ă©volutions souhaitables et probables du mĂ©tier Ă moyen terme et des compĂ©tences requises qui lui sont associĂ©es pour que les façons de l’exercer rĂ©pondent Ă l’Ă©volution des besoins et des attentes de la sociĂ©tĂ© ; · expliciter comment les valeurs de la profession peuvent se traduire en termes d’exigences professionnelles pour les pratiques Ă mettre en Ĺ“uvre ; positionner le mĂ©tier, sa spĂ©cificitĂ© et ses relations par rapport aux autres professions de la santĂ© ; · proposer des points de repères pour aider Ă construire des identitĂ©s professionnelles ; fournir des critères pour procĂ©der Ă la mise en Ĺ“uvre de processus d’analyse, de partage et de capitalisation des pratiques professionnelles ; · relier les compĂ©tences requises Ă des grandes familles de situations dans lesquelles elles peuvent et doivent ĂŞtre mobilisĂ©es ; · orienter les programmes de formation initiale et continue du mĂ©tier de Masseur-kinĂ©sithĂ©rapeutes et contribuer Ă amĂ©liorer leur qualitĂ© ; expliciter les règles de l’art du mĂ©tier pouvant s’appliquer aux divers contextes et spĂ©cificitĂ©s de sa mise en Ĺ“uvre ; · aider les Masseurs-KinĂ©sithĂ©rapeutes Ă dĂ©velopper des activitĂ©s de recherche et de formation rĂ©pondant aux besoins du système de santĂ© et des patients. Ce travail fondateur pour la profession, rĂ©alisĂ© avec la collaboration de Monsieur Guy Le Boterf, rĂ©fĂ©rence internationale dans le domaine[2], est dĂ©sormais le tronc commun aux pratiques des 67 000 masseurs-kinĂ©sithĂ©rapeutes français. Contact presse : Franck Gougeon, 06 80 62 24 33, 01 46 22 32 97, franck.gougeon@ordremk.fr [1] - Monsieur Nicolas Sarkozy, PrĂ©sident de la RĂ©publique, Monsieur François Fillon, Premier Ministre, Monsieur Xavier Bertrand, Ministre du Travail, de l’Emploi et de la SantĂ©, Madame Roselyne Bachelot-Narquin, Ministre des SolidaritĂ©s et de la CohĂ©sion sociale ainsi qu’Ă Madame ValĂ©rie PĂ©cresse, Ministre de l’Enseignement supĂ©rieur et de la Recherche. [2] - Guy Le Boterf est reconnu comme l’un des meilleurs experts de la gestion et du dĂ©veloppement des compĂ©tences et des parcours de professionnalisation. CrĂ©ateur et initiateur de l’approche “Agir avec compĂ©tence en situation et avec une combinatoire de ressources”, il intervient comme conseil dans les entreprises, les organisations et les universitĂ©s, oĂą ses travaux font maintenant rĂ©fĂ©rence. Ses très nombreuses publications sont issues de sa longue expĂ©rience de praticien en France et Ă l’Ă©tranger, et ont acquis une notoriĂ©tĂ© internationale. Il est Ă©galement professeur associĂ© Ă l’universitĂ© de Sherbrooke (Canada).Cliquez ici pour visualiser le communiquĂ©. > lire kinĂ©sithĂ©rapeutes : la rĂ©forme des Ă©tudes victime d’un blocage politique ?, sur kinĂ©blog.net
40 millions d’euros pour la santĂ© et l’autonomie sur les lieux de vie grâce au numĂ©rique
Le Programme Investissements d’avenir va consacrer 2,4 milliards d’euros Ă des projets directement ciblĂ©s sur la santĂ©, et notamment dans le domaine de la e-santĂ©, a rappelĂ© le Premier ministre François Fillon lors de son discours prononcĂ© Ă l’Institut de Recherche contre les Cancers de l’Appareil Digestif (IRCAD) Ă Strasbourg, lundi 30 mai 2011.
Extrait du discours de François Fillon
“L’apport des nouvelles technologies aux secteurs sanitaires et mĂ©dico-social a un aspect transversal qu’il me paraĂ®t très important de souligner parce que nous ne pouvons plus nous satisfaire de la vision cloisonnĂ©e qui a trop longtemps prĂ©valu et qui a montrĂ© ses limites, et qui a malheureusement eu des effets très nĂ©gatifs sur la qualitĂ© de la prise en charge des publics les plus vulnĂ©rables. Les Agences rĂ©gionales de santĂ© ont de ce point de vue marquĂ© une rupture institutionnelle très importante. Mais il faut maintenant aller plus loin et entrer dans le contenu, c’est-Ă -dire dans la pratique de la prise en charge. C’est ce qu’avec le PrĂ©sident de la RĂ©publique, nous avons voulu en demandant au gouvernement de prĂ©parer le grand chantier de la rĂ©forme de la dĂ©pendance que pilote Roselyne BACHELOT. Je suis convaincu que pour affronter le dĂ©fi du vieillissement, il est absolument essentiel d’exploiter les ressources de la technologie, au service de la mĂ©decine de pointe comme de l’accompagnement de proximitĂ©.”kineblog question : Quelle e-santĂ© pour les kinĂ©s ? > accĂ©der Ă l’intĂ©gral du discours et Ă la vidĂ©o, sur ASIPsantĂ©
le code de déontologie des kinésithérapeutes est en ligne
Un site dĂ©diĂ©, une recherche par tags en page d’accueil, wordpress c’est bien (kineblog entonne ce refrain depuis la crĂ©ation l’ordre en 2006) :
abus de cotation (1) accompagnement moral (2) affaires de famille (1) assistance (1) astreinte (1) autoritĂ© judiciaire (1) avantages (1) avantages sociaux (1) bonne exĂ©cution (1) certificat de complaisance (1) cessation d’activitĂ© (1) clartĂ© (2) collaboration (2) commission (1) complicitĂ© (1) comprĂ©hension (2) conciliation (1) confiance (2) confidentialitĂ© (1) confraternitĂ© (3) conscience (2) conseil dĂ©partemental de l’ordre (11) conseil national de l’ordre (1) consentement (1) consultation d’un confrère (1) continuitĂ© des soins (2) contrats (3) couverture sociale (1) danger public (1) devoir d’humanitĂ© (1) diagnostic (2) dons (1) dossier du patient (2) dossier mĂ©dical personnel (1) dĂ©clarations (1) dĂ©tournement de clientèle (1) efficacitĂ© (2) enfant (1) entourage (1) ethnie (1) euthanasie (1) exercice forain (1) exercice illĂ©gal (1) exercice personnel (1) expertise (4) fin de vie (1) fins lucratives (2) fonction administrative (1) formation (1) fraude (1) garde (1) gratuitĂ© (1) gĂ©rance (1) handicap (1) honoraires (2) hospitalisation (1) hygiène (2) image de la profession (1) indĂ©pendance professionnelle (5) information (5) information du confrère (3) informations nominatives (1) infractions (2) inscription au tableau (1) intĂ©rĂŞt gĂ©nĂ©ral (1) juridiction disciplinaire (1) legs (1) libertĂ© (5) locaux (4) loyautĂ© (1) mandat Ă©lectif (1) mauvais traitements (1) mineur (3) moralitĂ© (2) mĹ“urs (1) nation (1) nom (1) nouvelles pratiques (1) ordonnances (1) organes disciplinaires (1) organismes de formation (1) origine (1) permanence des soins (1) prescriptions (3) privations (1) probitĂ© (8) professions de santĂ© (1) prophylaxie (1) protection de la santĂ© (3) pseudonyme (1) publicitĂ© (7) qualitĂ© (3) rapport tendancieux (1) recherche (1) refus de soins (1) religion (1) remplacement (2) respect (2) respect de la dignitĂ© (3) respect de la personne (1) respect de la vie humaine (1) responsabilitĂ© (2) risque (1) ristourne (1) rĂ©putation (1) sanctions (1) science (2) secret professionnel (5) sentiments (1) situation de famille (1) souffrances (1) sĂ©curitĂ© (2) sĂ©curitĂ© sociale (1) sĂ©vices (2) urgence (4) vitrines (1) Ă©ducation sanitaire (2) Ă©valuation (1)
> code de déontologie des kinésithérapeutes
Prise en charge intĂ©grĂ©e des lombalgies chroniques, jusqu’Ă 26 fois la mise !
Repéré sur JIM :
Une méthode pour diminuer le poids économique des lombalgies
La régulation des dépenses de santé, rendue nécessaire par la situation économique dans la plupart des pays développés, passe par une évaluation des coûts des pratiques. Mais en ce qui concerne les pathologies chroniques notamment, les dépenses de soins doivent être comparées au coût économique et social de ces pathologies, sous peine de tomber dans une logique de maîtrise purement comptable de court terme.
Une étude hollandaise, publiée cette semaine dans le British Medical Journal, l’illustre parfaitement. Elle mène une évaluation économique de deux types de prise en charge des lombalgies chroniques, en intégrant dans les coûts la perspective sociétale.
La lombalgie chronique est en effet l’un des problèmes de santé les plus fréquents dans les pays industrialisés, et malgré son évolution le plus souvent favorable, elle est associée à un coût important pour la société, dont l’essentiel (93 %) est lié à la perte de productivité due aux arrêts de travail, 7 % seulement des dépenses correspondant aux soins.
L’étude publiée dans le BMJ compare donc le rapport coût-efficacité d’une prise en charge établie autour d’un protocole de réadaptation progressive au travail, intégré dans un programme de soins au sein d’une équipe pluridisciplinaire, et une prise en charge classique par le médecin généraliste et le kinésithérapeute conforme aux recommandations hollandaises. Les patients, âgés de 18 à 65 ans, présentent tous des lombalgies depuis plus de 12 semaines et sont en arrêt de travail, le suivi est réalisé sur 12 mois et prend aussi en compte les critères de qualité de vie appréciés par l’échelle QALYs (quality adjusted life year).
Les patients bénéficiant de la prise en charge intégrée consultent moins souvent les médecins et ont moins souvent recours à des examens complémentaires.
Mais surtout, cette prise en charge permet une reprise du travail plus rapide que le traitement classique (129 jours vs 197 jours en moyenne) et malgré un coût total direct des soins peu différent dans les deux groupes, le rapport coût-efficacité est supérieur pour la prise en charge intégrée. Le rapport coût-avantages montre que pour chaque euro dépensé dans les soins, le bénéfice est en retour de 26 euro.
Un gain non négligeable à la fois pour les patients et la société et qui justifie selon les auteurs une évaluation plus large pour déterminer les possibilités d’application plus étendue de ce type de prise en charge.
Dr Roseline Péluchon
Lambeek L.C. et coll.: Effect of integrated care for sick listed patients with chronic low back pain: economic evaluation alongside a randomized controlled trial
BMJ 2010;341:c6414
> via JIM, 03/12/2010
Modéliser des parcours coordonnés de santé pour les personnes âgées
RemarquĂ© dans la lettre de l’ANAP (Agence Nationale d’Appui Ă la Performance des Ă©tablissements de santĂ© et mĂ©dico-sociaux) d’octobre 2010 :
Le projet “territoire de santĂ©” de l’ANAP
Concevoir et organiser les parcours de personnes, dans une logique de dĂ©cloisonnement Ă l’Ă©chelle des territoires de santĂ©, afin de guider la recomposition de l’offre des structures sanitaires et mĂ©dico-sociales : c’est l’enjeu de ce projet de l’ANAP.
Objectifs
Pour appréhender les territoires dans toutes leurs nuances et leur complexité, l’Anap a développé un projet visant à modéliser des parcours coordonnés de santé pour les personnes âgées.
L’objectif premier du projet est de permettre aux ARS concernĂ©es par l’étude de dresser un diagnostic puis une feuille de route relative Ă la structuration de parcours coordonnĂ©s de santĂ© pour personnes âgĂ©es. Cette feuille de route sera constituĂ©e d’actions concrètes, Ă court, moyen et long terme.
L’analyse sera centrĂ©e sur la rĂ©ponse Ă l’usager et ses proches dans son bassin de vie au travers de trois axes :
- un axe relatif à la planification de l’offre de santé (établissements de santé, médico-sociaux, services, soins de ville, acteurs de l’orientation et de la coordination tels que réseaux, CLIC, MAIA)
- un axe relatif à la coordination des acteurs précités
- un axe relatif à l’utilisation de l’offre (pour un recours adapté aux différents offreurs)
Le but ultime est de s’assurer que les personnes âgĂ©es reçoivent “la bonne rĂ©ponse au bon endroit et au bon moment” : une prise en charge adaptĂ©e dans le cadre d’un parcours de soins structurĂ© et fluide.
Méthode
Afin de cibler les travaux et pour des raisons principalement méthodologiques, deux « points de passage » critiques dans le parcours de la personne âgée ont été retenus et permettront de repérer « une file active » de personnes dont les parcours seront étudiés. Il s’agit :
- d’une part du passage par un service d’urgence ;
- d’autre part de l’utilisation des SSR après un accident vasculaire cérébral.
L’Ă©tude de ces interfaces permettra d’identifier les qualitĂ©s et les faiblesses des structurations actuelles de parcours de soins, les prioritĂ©s de reconversion et/ou de recomposition, les coopĂ©rations ou coordinations Ă mettre en oeuvre, etc.
Trois ARS travaillent avec l’ANAP sur ce projet : Ile-de-France, Languedoc Roussillon, Pays de Loire.
Planning
Novembre 2010 : lancement des travaux en région
Janvier 2011 : premiers résultats des diagnostics pour définition de feuilles de route
source : la lettre de l’ANAP, n°6, octobre 2010
création d’un 5ème risque de sécurité sociale sur la dépendance
Lu sur Agevillage :
Le financement de la perte d’autonomie serait rĂ©organisĂ© en 2012
Nicolas Sarkozy, prĂ©sident de la RĂ©publique, a annoncĂ© mardi 16 novembre, lors d’un dĂ©bat tĂ©lĂ©visĂ©e la rĂ©forme en 2012 du financement de la perte d’autonomie et l’installation d’un système d’assurance-dĂ©pendance pour les personnes âgĂ©es.
Première surprise, Nicolas Sarkozy a inscrit son projet dans le cadre de la solidarité nationale.
“Je souhaite la crĂ©ation (…) d’un nouveau risque, d’une nouvelle branche de la SĂ©curitĂ© sociale, le cinquième risque” aux cĂ´tĂ©s de la maladie, des accidents du travail, de la famille et de la vieillesse.. “Il y aura (…) dans le budget de la SĂ©curitĂ© sociale 2012 un système qui permettra d’apporter une rĂ©ponse Ă l’angoissante question de la dĂ©pendance”, ajoutĂ© le chef de l’Etat.
Toute dĂ©cision sera prĂ©cĂ©dĂ©e dĂ©but 2011 par une consultation de six mois, avec les partenaires sociaux, les collectivitĂ©s locales et les associations concernĂ©es sur ce dossier.”Nous prendrons les dĂ©cisions Ă l’Ă©tĂ© 2011 Ă la suite de ce grand dĂ©bat.” Nicolas Sarkozy a expliquĂ© qu’on avait reprochĂ© maintes fois au gouvernement de ne pas avoir « assez discutĂ© pour la rĂ©forme des retraites”. Il ne souhaite pas voir ressurgir la critique.
La réforme sera pilotée par Roselyne Bachelot, nouvelle ministre des Solidarités et de la Cohésion sociale.
> source : Nicolas Sarkozy annonce la création d’un 5ème risque de sécurité sociale sur la dépendance
Xavier Bertrand et la médecine de proximité
Relevé :
En matière de santĂ©, “après la rĂ©forme importante de l’hĂ´pital qu’il faut mener jusqu’au bout, nous avons une prioritĂ©, la mĂ©decine de ville, la mĂ©decine de proximitĂ©”, a-t-il indiquĂ©. Xavier Bertrand a souhaitĂ© “garantir et conforter” le système de santĂ©.
> source AFP
CAPI, quelques milliers d’euros pour des mĂ©decins sous influence ?
Relevé sur Atoute, la fine plume toujours bien acérée et très documentée du Dr Dupagne :
Morceaux choisis
Le CAPI : la conjuration des lemmings Le CAPI est un programme de l’assurance-maladie française destinĂ© Ă valoriser l’activitĂ© des mĂ©decins gĂ©nĂ©ralistes dont les prescriptions sont en accord avec des indicateurs de qualitĂ© prĂ©dĂ©finis. Si les prescriptions du mĂ©decin rentrent “dans les clous”, il reçoit une prime de quelques milliers d’euros en fin d’annĂ©e. De nombreux confrères, dont certains que j’estime, ont plongĂ© Ă pieds-joints dans le piège tendu par l’assurance maladie, tels des Lemmings marchant en rang serrĂ© vers leur perte. Il faut dire que la manĹ“uvre Ă©tait subtile : les premiers indicateurs qualitatifs retenus sont assez consensuels, destinĂ©s Ă appâter le confrère qui pense Puisque je le fais dĂ©jĂ , pourquoi ne pas accepter une prime ? On trouve nĂ©anmoins dans le catalogue des indicateurs des incitations d’intĂ©rĂŞt assez douteux, comme la vaccination antigrippale systĂ©matique des seniors. Ce qu’ils n’ont pas compris, c’est qu’il en est du CAPI 2010 comme des formations financĂ©es par l’industrie pharmaceutique et des actions sponsorisĂ©es en gĂ©nĂ©ral : c’est toujours celui qui paye qui finit par mener la danse, et la dĂ©pendance au financeur finit par devenir totale. Nous en avons l’exemple avec les sociĂ©tĂ©s savantes et surtout la convention mĂ©dicale, autre forme de contrat transformĂ© de fait en obligation avec le temps. Les augmentations d’honoraires futures seront intĂ©grĂ©es dans ce CAPI, et le mĂ©decin gĂ©nĂ©raliste capiste va progressivement “penser CAPI” avant de prescrire. L’objectif de maintien de sa prime va progressivement interfĂ©rer avec la recherche du meilleur traitement pour son patient. C’est humain. C’est inĂ©vitable. La relation mĂ©decin-malade va en ĂŞtre profondĂ©ment altĂ©rĂ©e. Je maintiens que la signature du CAPI participe aux conflits d’intĂ©rĂŞt qui anĂ©antissent notre profession, au mĂŞme titre que recevoir les visiteurs mĂ©dicaux ou participer Ă des actions de formation financĂ©es par l’industrie pharmaceutique. Il n’y a pas besoin de CAPI pour soigner correctement ses patients, et s’ils se sentent Ă©tranglĂ©s par la convention, qu’il se rappellent qu’elle ne constitue finalement que le CAPI prĂ©cĂ©dent, en moins contraignant.Notons que pour nous autres kinĂ©sithĂ©rapeutes, arpettes de l’autonomisation des patients, nulle prime en vue pour bon respect des rĂ©fĂ©rentiels, juste un rationnement des soin, une pĂ©nalisation des malades … car “c’est toujours celui qui paye qui finit par mener la danse” ! On a pas fini de danser. > lire l’intĂ©gralitĂ© de Le CAPI : la conjuration des lemmings sur Atoute.org
Évasion fiscale sur ordonnance
Vague de perquisitions dans les officines
À Strasbourg, Nîmes, Amiens ou encore Paris, une vingtaine de grosses officines réparties sur tout le territoire ont reçu ces dernières semaines la visite de brigades d’intervention informatique (BII). Les perquisitions, réalisées sur commission rogatoire, sont menées à la fois dans les pharmacies et aux domiciles des titulaires. Des logiciels « voyous » favorisant l’évasion fiscale seraient la cause de cette immense traque. L’importance des moyens mis en œuvre suscite rumeurs et inquiétudes.
>source Quotipharm
Dépendance : le regard des 70 ans et plus

information versus connaissance
Gestion des connaissances>Information vs.connaissance>Connaissances tacites vs. connaissances explicite>/Les connaissances tacites :
Ce sont les connaissances appartenant aux reprĂ©sentations mentales, profondĂ©ment ancrĂ©es dans les personnes et leurs vĂ©cus et donc peu verbalisables. Elles regroupent les compĂ©tences innĂ©es (ex: dons, talents) ou acquises (ex: swing performant de golf), les savoir-faire et les expĂ©riences de l’individu (ex: “savoir façonner un sabot dans une bille de bois”, “savoir vendre une voiture”, “savoir reconnaĂ®tre une pierre prĂ©cieuse d’une imitation”). Elles sont gĂ©nĂ©ralement difficiles à « formaliser » par Ă©crit a contrario des connaissances explicites.
Ă€ ce type de « connaissances automatismes », peuvent s’ajouter les raisonnements tacites : le spĂ©cialiste du domaine applique les règles et principes qu’il a appris, les adapte en fonction du contexte, des circonstances, etc. sans pouvoir forcĂ©ment en expliciter les raisons. Cette aptitude cognitive relève du domaine du raisonnement par cas : un cas correspondant Ă la compilation de raisonnements vĂ©cus par l’expert et comprenant principalement la description de la situation (ie: l’entrĂ©e) et de la solution proposĂ©e (ie: la sortie) sans indication explicite du cheminement du raisonnement (ie: la preuve logico-dĂ©ductive).
Wikipédia
Taux de croissance de la consommation de soins et de biens médicaux
La croissance de la CSBM en volume s’est ralentie en 2008. Ce ralentissement concerne les principaux postes de dépense, à l’exception des soins hospitaliers. Il est particulièrement notable pour les soins d’auxiliaires médicaux et les médicaments, plus modéré pour les transports de malades. La progression du prix de la CSBM reste, quant à elle, limitée. Cette modération s’explique en grande partie par la poursuite de la baisse des prix observée pour les médicaments, sous l’effet du développement des génériques, et par la progression limitée du prix des soins des médecins après deux années de croissance soutenue.> source
Outils TIC et prise en charge Ă domicile
PARIS, 4 février (TICsanté)
Une Ă©tude sur la prise en charge Ă domicile en France rĂ©alisĂ©e par le cabinet de conseil Alcimed et ses partenaires a Ă©tĂ© prĂ©sentĂ©e mardi lors d’une confĂ©rence organisĂ©e Ă Paris. Onze propositions sont formulĂ©es afin d’amĂ©liorer la qualitĂ© et l’organisation des prises en charge et de rationaliser les dĂ©penses. PrĂ©cisions de Diane d’Audiffret, responsable de missions Alcimed, dans un entretien accordĂ© Ă TICsantĂ©.
“Notre objectif est d’Ă©mettre des propositions opĂ©rationnelles pour optimiser la prise en charge Ă domicile pour des personnes atteintes de maladies chroniques et les personnes âgĂ©es dĂ©pendantes”, indique Diane d’Audiffret. “Nous avons tentĂ© Ă travers ces propositions d’Ă©tablir un schĂ©ma d’organisation clair et structurĂ©”, ajoute-t-elle.
En 2007, 15 millions de personnes Ă©taient atteintes de maladies chroniques dont 7,5 millions en affection longue durĂ©e, ce qui reprĂ©sentait un coĂ»t de 84 milliards d’euros pour l’assurance maladie, d’après les chiffres du plan pour l’amĂ©lioration de la qualitĂ© de vie des personnes atteintes de maladies chroniques 2007-2011.
Les leviers identifiĂ©s pour dĂ©velopper la prise en charge Ă domicile sont de “dĂ©velopper la coordination des acteurs du domicile”; de “permettre l’innovation dans la sphère du domicile” et de “construire un modèle Ă©conomique pĂ©renne”, explique-t-elle.
Parmi les propositions Ă©mises, il est prĂ©conisĂ© de “diffuser les outils de partage d’information entre les diffĂ©rents acteurs intervenant au domicile”, mentionne-t-elle. Ces outils dĂ©veloppĂ©s par les industriels des TIC existent dĂ©jĂ mais ils ont besoin d’une plus ample diffusion et reconnaissance, selon l’Ă©tude. Il s’agit plus particulièrement d’outils de tĂ©lĂ©mĂ©decine, de planning et de reporting, du dossier mĂ©dico-social partagĂ© et de technologies pour l’assistance Ă l’autonomie. Leur diffusion doit permettre non seulement d’optimiser la prise en charge des patients, mais aussi, pour les professionnels de santĂ© et acteurs sociaux, de gagner du temps. Il est, en outre, indispensable que ces outils soient interopĂ©rables et implĂ©mentables par tous, prĂ©cise l’Ă©tude.
Une autre proposition concerne la mise en oeuvre d’une “plateforme rĂ©gionale du domicile”. Cette infrastructure aura pour principales missions de “rĂ©guler l’offre et la demande tout en Ă©vitant les redondances, ainsi que les dĂ©penses superflues”. Elle devra ĂŞtre rĂ©alisĂ©e en cohĂ©rence avec la politique menĂ©e par les Agences rĂ©gionales de santĂ© (ARS), indique Diane d’Audiffret.
Pour permettre une diffusion d’innovations spĂ©cifiques au domicile, le cabinet de conseil et ses partenaires recommandent de structurer un “pĂ´le innovation domicile rĂ©gional” au sein de la plateforme rĂ©gionale. Ce pĂ´le aura pour responsabilitĂ© la sĂ©lection de projets innovants, leur suivi et leur financement.
Il est Ă©galement recommandĂ© de crĂ©er un “institut national du domicile”, qui sera en charge de promouvoir la recherche et de diffuser Ă l’Ă©chelle nationale certaines innovations. “Il est capital de mener une rĂ©flexion Ă la fois rĂ©gionale et nationale car les besoins sont diffĂ©rents suivant les rĂ©gions, afin de centraliser les diffĂ©rentes expĂ©rimentations et de s’assurer qu’elles sont financĂ©es de manière pĂ©renne, avec des critères d’Ă©valuation”, explique Diane d’Audiffret. Ces derniers doivent ĂŞtre dĂ©finis en amont avec un cahier des charges afin de dĂ©terminer la pertinence du projet mais ils peuvent Ă©galement ĂŞtre utilisĂ©s tout au long du processus d’expĂ©rimentation, dĂ©taille-t-elle.
Par ailleurs, pour s’assurer d’un modèle Ă©conomique pĂ©renne, l’Ă©laboration de protocoles et la dĂ©finition d’indicateurs de performance Ă©conomique sont recommandĂ©s. Cela passe Ă©galement par le dĂ©veloppement de partenariats public-privĂ© pour le domicile, rĂ©vèle-t-elle.
“Nous souhaitons avec ces propositions qu’il y ait une prise de conscience plus gĂ©nĂ©rale au niveau des dĂ©cideurs politiques”, souligne la responsable de missions./eg/ar
>source
La douleur chronique augmente le risque de faire une chute
Trouvé sur le site AgeVillage :
Les douleurs chroniques, courantes chez les seniors, altèrent leur qualité de vie et constituent l’un des facteurs importants dans la perte d’autonomie. La prévalence des chutes, aux conséquences physiques et psychologiques majeures, augmente elle aussi avec l’âge. Des chercheurs de Boston ont suivi pendant 18 mois, 749 adultes de plus de 70 ans ayant préalablement répondu à des questionnaires concernant leur état de santé, et notamment la douleur, afin d’étudier les relations entre douleur et chute. Au cours de cette période, 1 029 chutes ont été signalées et plus de la moitié des participants étaient tombés au moins une fois. Les sujets qui souffraient de douleurs chroniques au niveau de deux articulations ou plus ou qui avaient des douleurs particulièrement sévères, ou dont les douleurs limitaient leurs activités quotidiennes, avaient un risque de chute majoré de 50%, comparés à ceux qui n’avaient pas ou très peu de douleurs chroniques. Or contrairement à ce que pensent beaucoup de personnes, la douleur n’est pas une fatalité. Il existe des outils d’évaluation et des traitements médicamenteux et non médicamenteux appropriés permettant une prise en charge efficace, diminuant ainsi la perte de mobilité et le risque de chute. Leveille SG et al. JAMA. 2009;302:2214-2221, Bf 1506-2010 Publié le 06/01/2010
coût de la vaccination contre la grippe A/H1N1 divisé par 20
lu un article Ă©difiant : Roselyne Bachelot capitule devant les mĂ©decins gĂ©nĂ©ralistessur l’excellent site du Dr Dupagne.
extrait :
Le coĂ»t moyen de la vaccination en ville qui tournera autour de 10 euros sera donc 20 fois infĂ©rieur Ă celui de la vaccination en centre qui mobilisait un nombre invraisemblable de personnels de santĂ© pour une productivitĂ© ridicule et un coĂ»t unitaire dĂ©passant les 200 euros (certains parlent mĂŞme de 500 euros, la mission parlementaire en cours de crĂ©ation prĂ©cisera ce montant). Pour employer un mot Ă la mode dans les cercles sanitaires, l’efficience Ă©tait proche de zĂ©ro.> la suite in situ sur Atoute…
du masseur-kinésithérapeute producteur de santé

arrêts de travail injustifiés
PARIS (Reuters) - Sur le 1,2 million de contrĂ´les rĂ©alisĂ©s en 2008 sur les arrĂŞts de travail, près de 130.000 ont reçu un avis dĂ©favorable des mĂ©decins de la SĂ©curitĂ© sociale, selon une enquĂŞte de La Tribune, publiĂ©e dans l’Ă©dition de mardi du quotidien Ă©conomique. Selon le journal, la progression rapide des arrĂŞts de travail, inhabituelle en pĂ©riode de chĂ´mage et de chute de la masse salariale, ne s’explique pas par un relâchement de la politique de contrĂ´le des mĂ©decins-conseils. L’an dernier, l’assurance-maladie a rĂ©alisĂ© plus de 285.000 contrĂ´les pour les salariĂ©s en arrĂŞts de courte durĂ©e, de moins de quarante-cinq jours, en ciblant les arrĂŞts rĂ©pĂ©tĂ©s et certaines pathologies comme les lombalgies ou les temps partiels thĂ©rapeutiques. Sur ce total, les mĂ©decins-conseils ont estimĂ© que dans environ 13 % des cas, l’arrĂŞt Ă©tait injustifiĂ© ou trop long. Soit quelque 37.000 avis mĂ©dicaux dĂ©favorables. Depuis aoĂ»t 2007, la Caisse nationale d’assurance maladie a par ailleurs engagĂ© des contrĂ´les exhaustifs pour les arrĂŞts de travail longs de plus de quarante-cinq jours, essentiellement responsables de la hausse rapide de la courbe en 2008. “Les mĂ©decins de la SĂ©cu ont donc rĂ©alisĂ©, l’an dernier, près de 1,2 million de contrĂ´les, dont environ 11% ont donnĂ© lieu Ă un avis dĂ©favorable”, Ă©crit La Tribune. Ces contrĂ´les plus frĂ©quents avaient largement expliquĂ© le mouvement de reflux des arrĂŞts de travail entre 2004 et 2006. Aujourd’hui, ils ne sont plus suffisants pour inverser la tendance, prĂ©cise le quotidien. GĂ©rard Bon> source
obésité et gonarthrose
L’obésité est-elle un facteur de risque de la progression de la gonarthrose ?
Par René-Marc Flipo (CHRU de Lille) Article commenté : Is obesity a risk factor for progressive radiographic knee osteoarthritis? Niu J et coll., Arthritis Care Res 2009;61:329-35 Le surpoids est l’un des principaux facteurs de risque de survenue d’une gonarthrose, mais son rôle dans la progression d’une gonarthrose préexistante reste controversé. Cette analyse repose sur les données de la cohorte MOST (Multicenter Osteoarthritis Study) qui a analysé à la fois les facteurs de risque d’une gonarthrose incidente mais aussi de progression d’une gonarthrose prévalente. Il s’agit d’un suivi prospectif de sujets âgés entre 50 et 79 ans. L’étude radiographique est faite à l’inclusion et avec un recul de 30 mois. 3 026 sujets ont été inclus, âgés en moyenne de 62,4 ± 8 ans. Plus de 80% des sujets sont en surpoids avec un BMI moyen à 30,4 ± 5,7 (37,6% des sujets en surpoids et 29,1% d’obèses). Les données radiographiques de 2 623 patients ont été analysées, soit 5 159 genoux. Sur 30 mois, la fréquence de la gonarthrose incidente est de 6,2%. La corrélation avec le poids est importante. Le risque relatif est de 1,8 en cas de surpoids. Ce risque relatif passe à 2,4 en cas d’obésité et 3,2 (1,7 – 5,9) en cas d’obésité morbide. Cette augmentation de risque est significative et à peu près comparable pour les genoux correctement alignés ou en varus. L’association n’est pas significative si on se limite aux genoux en valgus. En cas de gonarthrose radiographique à l’inclusion (36,4% des genoux), les auteurs observent une progression de l’arthrose radiographique sur 30 mois dans 54,1% des cas. Les auteurs ne retrouvent pas d’association significative entre progression de la gonarthrose radiographique et le poids (p = 0,08). Toutefois, si les auteurs se limitent aux genoux sans défaut d’alignement, alors l’augmentation du BMI apparaît corrélée à la progression de l’arthrose (p = 0,04). Date de publication : 10-04-2009lire l’abstract sur PubMed
du bouleau Ă Paris
Bulletin allergo-pollinique n°14 du 3 avril 2009
Le bouleau, c’est la crise ! MĂŞme si les tempĂ©ratures peu printanières de la semaine passĂ©e n’ont pas permis au bouleau de produire les pollens qu’ils gardent prĂ©cieusement dans leurs châtons, le retour de tempĂ©ratures printanières dès ce week-end et tout au long de la semaine va provoquer une augmentation significative du risque allergique liĂ© Ă l’exposition Ă ces pollens de bouleau. De plus, peuplier, charme, saule, etc… continuent une pollinisation qui pourra gĂŞner les plus allergiques. Sur le pourtour mĂ©diterranĂ©en, la dĂ©pression accompagnĂ©e de pluie permettra un rĂ©pit aux plus allergiques, mais les cyprès n’ont pas Ă©mis leurs derniers maux. Les allergiques aux pollens d’arbres doivent respecter scrupuleusement les traitements prescrits. Michel THIBAUDON, Directeur du RNSALe Bulletin Allergo Pollinique du RĂ©seau National de Surveillance AĂ©robiologique Suivre l’Ă©volution du bouleau Ă Paris Guide d’information VĂ©gĂ©tation en ville
DCP : Développement Professionnel Continu
DCP = formation continue + évaluation des pratiques professionnelles
Le Quotidien du Médecin du : 24/03/2009
LE PROJET DE LOI Hôpital, patients, santé et territoires (HPST) a pour but de simplifier le système de formation continue. Les députés ont entériné le concept de développement professionnel continu (DPC). Celui-ci rassemble la formation médicale continue (FMC) et l’évaluation des pratiques professionnelles (EPP). En renvoyant les modalités de mise en œuvre de cette réforme à un décret d’application, la future loi est toutefois loin de résoudre tous les problèmes en suspens depuis plus de 13 ans. Bien au contraire. Plusieurs questions primordiales restent sans réponse notamment concernant le pilotage du dispositif. Conseil national de DPC, Haute autorité de santé (HAS), Ordre des médecins, Assurance maladie, Unions régionales des médecins libéraux : quelle place tiendront les principaux acteurs de ce dossier ? Qui assurera les agréments de formation et d’évaluation ? Qui tiendra les cordons de la bourse ? Et quelle sera la place des collèges de bonnes pratiques ? Rien n’est définitivement tranché. Le débat à l’Assemblée nationale et les quelques interventions de Roselyne Bachelot permettent seulement d’entrevoir le fonctionnement du système. « Un conseil unique du développement professionnel continu, quel que soit le mode d’exercice, sera installé, a indiqué la ministre de la Santé. Ses missions, sa composition et ses modalités d’organisation seront fixées par un décret en Conseil d’État en concertation avec les acteurs concernés. Notre objectif est de garantir la pertinence et la cohérence du nouveau dispositif ainsi que d’éviter la juxtaposition d’instances aux compétences potentiellement concurrentes ».
HAS sous HII ?

En France, les recommandations pour la pratique clinique des professionnels de santĂ© Ă©laborĂ©es par la Haute autoritĂ© de santĂ© (HAS) sont sous influences. L’influence des firmes pharmaceutiques est très importante, en particulier Ă cause des liens d’intĂ©rĂŞts des « experts » Ă©laborant ces recommandations. L’absence de prise en compte de ces liens d’intĂ©rĂŞts par la HAS, Ă l’encontre de ses propres règles, altère le contenu de ces recommandations. Le Formindep apporte des exemples de ces recommandations peu recommandables. Compte tenu des consĂ©quences dĂ©lĂ©tères pour la santĂ© publique, le Formindep demande le retrait de ces recommandations dans l’intĂ©rĂŞt des patients et des soignants.Lire l’inquiĂ©tant article Des recommandations professionnelles peu recommandables, très intĂ©ressant (bien documentĂ© et rĂ©fĂ©rencĂ©), sur le site FORMINDEP.
hypercyphose thoracique et fractures vertébrales

Guide du stage Ă l’Ă©tranger pour Ă©tudiant kinĂ©

Le kit d’aide au départ de la FNEK se veut d’être un document de soutien à tout étudiant en Masso kinésithérapie qui souhaite organiser concrètement un stage à l’international. Voici donc quelques informations pratiques et logistiques sur les démarches à effectuer.Télécharger le kilt (pour ceux qui partent en Écosse), 10 pages au format pdf
Moi, ma santé et internet
Un débat bien sympa qui a réuni, le 16 octobre 2008, des acteurs de la Santé à l’ESSEC Management.
Avec la participation de :
Maître Nathalie Beslay, Avocate spécialiste du droit numérique dans la Santé
Anne Buisson, Association François Aupetit, Responsable Communication
Dr Dominique Dupagne, médecin et animateur Atoute.org
Dr Vincent Varlet, Laboratoires Wyeth, Directeur de la Communication
et un représentant de la Haute Autorité de Santé
Prévention des chutes chez les personnes âgées
Lu sur sante.net:
Taux de chutes chez les personnes âgées après sensibilisation des personnels médicaux
Les interventions encourageant les personnels médicaux à évaluer les risques de chutes et à développer des stratégies pour les prévenir chez les patients de plus de 70 ans permettent de diminuer de 9% leur apparition. Des chercheurs de l’Université de Yale ont comparé la prévalence des chutes dans 2 régions du Connecticut - avec et sans intervention de sensibilisation - et ont publié leurs résultats dans The New England Journal of Medicine.
Les chutes des personnes âgées représentent un problème de santé publique majeur. Elles sont à l’origine de 10% des passages aux urgences, de 6% des hospitalisations et une cause importante de handicap. Les mesures de prévention de ces chutes ont prouvé leur efficacité dans de nombreuses études mais aucune étude n’a mesuré leur impact réel dans la pratique quotidienne.
Cette étude compare les incidences de lésions graves et de consultation médicales dues à une chute entre 2 régions comparables en termes de taille et de caractéristiques sociodémographiques après que l’une des 2 eut été la cible du Connecticut Collaboration for Fall Prevention. Les stratégies pour prévenir les chutes regroupent la diminution des traitements, la prise en charge de l’hypotension orthostatique, des troubles des fonctions visuelles, des troubles de la statique, la prévention des risques et la rééducation de l’équilibre et de la marche.
Médecins, ergothérapeutes et infirmières des centres de soins primaires, de soins à domicile, de rééducation ambulatoire et des urgences ont été formés par une équipe multidisciplinaire entre octobre 2001 et septembre 2004. Les caractéristiques de la population étudiée ont été obtenues grâce aux fichiers de l’assurance Medicare et du recensement américain de 2000, le nombre de chutes provient des données du système d’information médicale du Connecticut. Entre 62 et 100% des personnels visés ont été informés. Avant l’intervention, entre octobre 1999 et septembre 2001, parmi les personnes de plus de 70 ans, les taux de blessures importantes liées à une chute étaient de 31,9 pour 1000 personnes années dans la zone « intervention » et de 31,2 dans la zone témoin. Entre octobre 2004 et septembre 2006, les taux étaient de 28,6 et 31,4, avec une diminution de 9% (IC95%= [6% ; 12%]) dans la zone « intervention ». En 2007, 3 ans après l’intervention, la diminution est encore de 7% (IC95%= [4% ; 11%]). Le taux de consultations médicales liées à une chute a évolué de 68,1 à 83,3 dans la zone témoin et de 70,7 à 74,2 dans la zone « intervention ». Cette augmentation dans le temps était nationale de 56,9 à 62,6 et ces taux non ajustés sont comparables au taux national. On retrouvait néanmoins une différence de 11% entre les 2 régions.
Cette étude est la première à évaluer l’impact réel des interventions de prévention des chutes. Elle montre l’intérêt de ces programmes même si elle ne cible pas les mesures les plus efficaces ou si elle n’évalue pas le coût efficacité.
Dr Sophie Florence (Paris)
Références :
Tinetti ME et al.
Effect of dissemination of evidence in reducing injuries from falls.
N Engl J Med. 2008 Jul 17;359(3):252-61.
[Retrouvez l’abstract en ligne]
traitement hormonal de la ménopause

10 000 signatures !
10 000 signatures issues de la campagne : « Touche pas à mon Kiné » ont été déposées au ministère de la santé
20/11/2008
Aujourd’hui c’est le grand jour : votre action sur le terrain sera transmise au Ministère de la santé
Messieurs Alain BERGEAU, Président de la FFMKR et, Daniel PAGUESSORHAYE, Vice-président, ont été reçu - avec les représentants des professions dites de rééducation - par Monsieur Philippe SAUVAGE, directeur adjoint de Cabinet de Madame Roselyne BACHELOT, ministre de la Santé, de la jeunesse, des sports et de la vie associative.
Alain BERGEAU lui a officiellement remis les 10 000 signatures de patients issues de la campagne nationale : “Touche pas Ă mon kinĂ©”.
Cette action syndicale coup de poing visait à alerter les élus, les professionnels de santé et surtout, les patients qui sont au cœur du dispositif de soins en France sur les risques de forfaitisation des soins.
Il était indispensable que tous les acteurs soient sensibilisés sur les conditions de prise en charge de leur santé et plus particulièrement sur les actes de rééducation en général et de masso-kinésithérapie en particulier.
La FFMKR souhaite qu’enfin les patients, au cœur du système de soins puissent être écoutés.
> source FFMKR