osteo… partie!
Qu’il est amusant, en cette fin d’annĂ©e, de voir s’agiter le landerneau ostĂ©opathique.
Car les projets de décrets sont tombés (format pdf) ici, là , là , et là .
Et la poire coupé en deux, est, comme souvent, mi-figue mi-raisin.
Ca sent un peu le sapin pour certaines Ă©coles aux tarifs indĂ©cents qui, miroir aux alouettes des impuissants des concours (mais nantis du larfeuille), se voyaient dĂ©jĂ en haut de l’affiche…
Ecoutons, mais s’il vous plaĂ®t sans rire, un directeur d’Ă©cole indignĂ©:
A TOUS CEUX CONCERNES PAR L’OSTEOPATHIE
30 ans de lutte pour en arriver lĂ !!!
Que fait-on de la sécurité du patient avec une formation d’ostéopathe en 3 ans, 2 000 heures, soit 60% de cours en moins par rapport à la formation actuelle?
Colère, situation déplorable, quelle déception, 4 ans pour si peu de résultats !Pressentant le danger, face aux décrets proposés depuis fin octobre, nous avons entrepris des démarches juridiques.
Aujourd’hui, ayant la volonté de sauver l’ostéopathie et ses étudiants, l’association Avenir Ostéopathie est née.
Son but essentiel est de rassembler les professionnels, les étudiants et le grand public afin de défendre la loi de 2002 auprès des pouvoirs publics.A ce titre, Jacques WEISCHENCK, Président de l’association, soucieux de l’avenir de ses étudiants, a mandaté Maître PARDO, avocat à la Cour, pour valider notre projet de décrets.
Maître PARDO a été reçu hier au Ministère de la Santé. Notre priorité est de retarder la procédure de publication des décrets qui pervertirait et dénaturerait la pratique même de l’ostéopathie. Pour cela, nous faisons jouer toutes nos relations politiques.L’objectif de l’association est de donner aux pouvoirs publics le temps de lire notre contre proposition, défendant véritablement les ostéopathes !
Nous allons nous battre et nous vous encourageons à participer à toutes les manifestations qui seront organisées ces prochains jours.
Nous n’en resterons pas là et nous allons nous mobiliser tous ensemble !L’Association Avenir Ostéopathie
Et oui, quand il s’agit de sauver l’argent du beurre, on fait jouer ces relations politiques ( ce qui en dĂ©mocratie me semble passablement inquiĂ©tant), car si l’avenir des Ă©tudiants se trouve rĂ©duit Ă la moitiĂ© d’un cursus, le CA des Ă©coles le sera d’autant.
RavalĂ© au rang d’un simple BAC+3, l’ostĂ©opathie n’est donc plus cette fantastique opĂ©ration de promotion sociale destinĂ©e Ă fournir un statut et un avenir radieux Ă de malheureux impĂ©trants, certe fortunĂ©s, mais bien incapables de passer sous les fourches caudines!
J’attend donc avec impatience les nouveaux tarifs pour la formation continue… car un petit millier d’heures c’est vite fait, non?
Je suis bien certain qu’il va vite redĂ©couvrir les charmes un peu dĂ©sargentĂ©s du kinĂ© de base, le monsieur!
On lira avec profit cette analyse sur le site rhumatologie pratique.
Et aussi cette rĂ©ponse, très argumentĂ©e, de L’UFOF concernant le projet de dĂ©cret:
Réponse UFOF-SFDO au Ministère de la Santé
Après avoir demand& aux autres associations de faire une rĂ©ponse commune au Ministère de la SantĂ© , l’UFOF et le SFDO n’ayant pas obtenu de rĂ©ponse de elur partenaires ont dĂ©cidĂ© de faire une rĂ©pnse commune au Conseiller Technique du Ministère de la SantĂ© afin d’exprimer au gouvernement sa totale opposition au projet de dĂ©cret soumis cette semaine au Conseil d’Etat; Voici le courrier adressĂ© au Ministère . Une copie aĂ©tĂ© envoyĂ© Ă Matignon:Monsieur Francis Brunelle
Conseiller Technique
Ministère de la santé et des solidaritésMonsieur le Conseiller,
Nous avons lu avec intĂ©rĂŞt les projets de textes rĂ©glementaires d’application de l’article 75 de la loi n° 2002-303.
Tant le dĂ©cret d’actes, que les dĂ©crets et arrĂŞtĂ©s de formation sont inacceptables en l’Ă©tat ; en effet, ils ne prennent nullement en compte la rĂ©alitĂ© de la profession d’ostĂ©opathe telle qu’elle est pratiquĂ©e et enseignĂ©e en France. Permettez-nous de revenir sur leur contenu.
1 Le dĂ©cret relatif aux actes et conditions d’exercice de l’ostĂ©opathie.
Article 2.
Si l’on doit entendre par manipulations gynĂ©co-obstĂ©tricales l’ensemble des traitements ostĂ©opathiques qui s’adressent Ă la femme enceinte d’une manière gĂ©nĂ©rale, cette disposition ne peut se justifier ; en effet, aucun accident suite Ă de tels traitements n’a Ă©tĂ© Ă ce jour rapportĂ©. Pourtant, de nombreuses femmes enceintes frĂ©quentent les cabinets d’ostĂ©opathes, pour un bĂ©nĂ©fice clinique incontestable. En l’espèce, le rapport bĂ©nĂ©fice-risque ne semble donc pas dĂ©favorable.
En outre, l’interdiction des touchers pelviens ne repose sur aucun argument recevable ; en effet, vous avez Ă©voquĂ© les dĂ©rives sexuelles qu’ils peuvent gĂ©nĂ©rer ; Ă ce jour, la profession ne peut ĂŞtre stigmatisĂ©e comme vĂ©hiculant un risque spĂ©cifique dans ce domaine. Par ailleurs, vous avez indiquĂ© en rĂ©union le 26 octobre que dorĂ©navant les moyens diagnostiques de la sphère uro-gynĂ©cologique relèvent plus de l’imagerie mĂ©dicale que de la clinique ; un tel argument ne s’applique pas Ă l’ostĂ©opathie : les touchers pelviens sont essentiellement pratiquĂ©s par les ostĂ©opathes dans une orientation thĂ©rapeutique, afin de rendre une bonne mobilitĂ© aux Ă©lĂ©ments anatomiques du petit bassin.
Dans la partie II, le dĂ©cret place sous condition de prescription mĂ©dicale les manipulations du crâne, de la face et du rachis chez le nourrisson de moins de 6 mois, ainsi que les manipulations du rachis cervical. Cette disposition pose une vĂ©ritable question de droit : comment un mĂ©decin peut-il prescrire des actes rĂ©alisĂ©s par un praticien qui n’est pas un professionnel de santĂ© ? En outre, comment un mĂ©decin pourra-t-il prescrire des actes pour lesquels il ne dispose d’aucune formation ?
Article 3.
Les mĂ©decins sont exonĂ©rĂ©s des restrictions de l’article 2, ainsi que les professionnels paramĂ©dicaux dans le cadre de l’exercice de leur profession rĂ©glementĂ©e.
Pourquoi un mĂ©decin disposerait-il plus que l’ostĂ©opathe du droit de manipuler le rachis cervical, alors que l’Ă©tude du Dr De Rougemont dĂ©montre qu’ils sont le plus souvent responsables d’accidents ? Comment justifier l’interdiction relative des manipulations du nourrisson, alors qu’aucun sinistre n’a encore Ă©tĂ© rapportĂ© ?
Article 4.
L’ostĂ©opathe est tenu d’orienter le patient vers un mĂ©decin lorsque les symptĂ´mes nĂ©cessitent un diagnostic ou un traitement mĂ©dical.
Comment, comme nous le verrons dans le cadre du dĂ©cret et de l’arrĂŞtĂ© de formation, un ostĂ©opathe pourra-t-il juger de l’Ă©tat mĂ©dical de son patient si sa formation ne lui en donne pas les moyens ?
Articles 5 et 6.
Ces articles organisent l’attribution du titre d’ostĂ©opathe Ă diffĂ©rentes professions. Ă€ ce jour, le code de la santĂ© publique restreint pour les mĂ©decins et les masseurs-kinĂ©sithĂ©rapeutes la possibilitĂ© de porter deux titres ; l’attribution pour le mĂ©decin du titre d’une spĂ©cialisation est subordonnĂ©e Ă la possession d’un DESC I ou II ; or le titre d’ostĂ©opathe ne sera pas une spĂ©cialitĂ© mĂ©dicale. Les masseurs-kinĂ©sithĂ©rapeutes ne peuvent ajouter Ă leur titre qu’un qualificatif (article L. 4321-8 CSP).
L’attribution du titre d’ostĂ©opathe pose par ailleurs le problème de la responsabilitĂ© en santĂ© ; en effet, les patients des professionnels de santĂ© peuvent prĂ©tendre, en cas de prĂ©judice liĂ© Ă un traitement et en l’absence de faute, Ă leur indemnisation par la solidaritĂ© nationale (L.1142-1 et L. 1142-22 CSP). Les ostĂ©opathes ne seront pas professionnels de santĂ©, tandis que les titulaires d’un double titre le seront ; cette disposition porte les germes d’une discrimination, dès lors que les patients soignĂ©s par des professionnels de santĂ© pourront prĂ©tendre Ă leur indemnisation par la solidaritĂ© nationale en cas d’alĂ©a thĂ©rapeutique, tandis que les patients d’ostĂ©opathes qui ne seront pas professionnels de santĂ© seront dans l’obligation d’Ă©tablir la preuve d’une faute du praticien pour obtenir indemnisation.
Par ailleurs, ce partage du titre d’ostĂ©opathe pose le problème de l’auto-compĂ©rage, tel qu’interdit par le code de dĂ©ontologie mĂ©dicale (R. 4127-23, 26, 57, 68 CSP).
2 DĂ©cret relatif Ă la formation des ostĂ©opathes et Ă l’agrĂ©ment des Ă©tablissements de formation.
Article 2.
Le format gĂ©nĂ©ral de la formation, en 2030 heures, ne tient pas compte des programmes d’enseignement tels qu’ils sont appliquĂ©s dans les principaux Ă©tablissements de formation Ă l’ostĂ©opathie en France. La durĂ©e gĂ©nĂ©ralement admise est de plus de 5000 heures.
Les médecins de médecine physique et réadaptation s’inquiètent du manque d’étudiants au regard des besoins ; la durée des études médicales suivies d’une formation à l’ostéopathie étant très éloignée de la durée des études d’ostéopathie en formation initiale, cet enseignement aux médecins sera automatiquement moins attractif. Il en va de même pour les masseurs-kinésithérapeutes, pour lesquels existe aujourd’hui un risque important qu’un certain nombre se détournent de leur profession, et privilégient un exercice totalement indépendant.
Le placement de ces Ă©tablissements de formation sous l’autoritĂ© de conseillers scientifiques mĂ©decins ou masseurs-kinĂ©sithĂ©rapeutes procède d’une mise sous tutelle d’une profession par une autre. Elle ne peut se justifier.
Article 5.
L’autorisation d’usage professionnel du titre d’ostĂ©opathe Ă des personnes dont l’expĂ©rience dans le domaine de l’ostĂ©opathie est supĂ©rieure Ă 5 annĂ©es consĂ©cutives et continues, sans justification de formation spĂ©cifique, ne permet pas de garantir la sĂ©curitĂ© des soins.
Ces dispositions d’attribution du titre d’ostĂ©opathe aux praticiens dĂ©jĂ en exercice vont en outre gĂ©nĂ©rer un nombre important d’ostĂ©opathes. On estime Ă 15 000 Ă 20 000 le nombre de personnes susceptibles de rĂ©pondre Ă ces critères dès la mise en application de ces textes, ce qui reprĂ©sente une menace pour l’Ă©quilibre dĂ©mographique et Ă©conomique des diffĂ©rents acteurs du dossier.
Un écart conséquent avec les formations existantes à l’étranger, risque de créer des déséquilibres des pratiques, et tenter les praticiens français de se former, avec plus ou moins de réussite dans des formations non contrôlées.
Article 6.
L’intĂ©gration de la formation continue des ostĂ©opathes dans celles des mĂ©decins et des masseurs-kinĂ©sithĂ©rapeutes ne rĂ©pond pas aux contraintes de sĂ©curitĂ© et de qualitĂ© des soins en ostĂ©opathie. L’ostĂ©opathie n’est pas assimilable Ă la mĂ©decine ou Ă la masso-kinĂ©sithĂ©rapie, sa formation continue en ostĂ©opathie ne peut pas ĂŞtre uniquement dĂ©livrĂ©e par des mĂ©decins ou des masseurs-kinĂ©sithĂ©rapeutes.
Article 7.
Si les conditions d’agrĂ©ment des Ă©tablissements de formation initiale en ostĂ©opathie sont logiques, il est Ă©tonnant que les Ă©tablissements de formation au DIU de mĂ©decine manuelle-ostĂ©opathie ou de masso-kinĂ©sithĂ©rapie puissent prĂ©tendre Ă l’agrĂ©ment sans condition de programme pĂ©dagogique.3 ArrĂŞtĂ© relatif Ă la formation minimale en ostĂ©opathie, Ă la commission d’agrĂ©ment des Ă©tablissements de formation et aux mesures dĂ©rogatoires.
Nous ne reviendrons pas sur le nombre total d’heures de formation, qui n’est pas en mesure de garantir la qualitĂ© et la sĂ©curitĂ© des soins.
En revanche, supprimer l’enseignement des techniques viscĂ©rales et crânio-sacrĂ©es en interdira l’Ă©valuation, et entraĂ®nera leur disparition Ă moyen terme. Il s’agit d’une mesure de nature Ă amputer l’ostĂ©opathie d’une partie importante de son champ d’action ; en outre, cette interdiction gĂ©nĂ©rera l’apparition de formations clandestines, de qualitĂ© invĂ©rifiable.
Article 6.
La composition de la commission d’agrĂ©ment des professionnels comprend quatre personnes qualifiĂ©es choisies en raison de leurs compĂ©tences dans les domaines de la formation et de leur expĂ©rience professionnelle en santĂ© et en ostĂ©opathie. La double expĂ©rience en santĂ© et en ostĂ©opathie suppose que des professionnels ni mĂ©decins ni masseurs-kinĂ©sithĂ©rapeutes ne pourront pas siĂ©ger dans cette commission, et que ces professionnels seront Ă©valuĂ©s par des personnes Ă©trangères Ă leur statut. Cette disposition est inĂ©quitable.
4 Conclusion.
Dans l’ensemble, ce projet de rĂ©glementation vide l’ostĂ©opathie du contenu que 20 millions de français plĂ©biscitent. Il ne tient pas compte de la rĂ©alitĂ© de cette profession, et entraĂ®nera Ă court terme la disparition de l’ostĂ©opathie concernĂ©e par la rĂ©daction de l’article 75.
En outre, il ne respecte pas la volontĂ© du lĂ©gislateur, telle qu’elle ressort des dĂ©bats parlementaires en gĂ©nĂ©ral, de la Commission Mixte Paritaire en particulier. A titre d’exemple, nous retiendrons les propos de Bernard Kouchner, alors ministre dĂ©lĂ©guĂ© Ă la santĂ© : « Je veux que l’exercice de cette pratique soit encadrĂ©, que ce soit une profession en tant que telle, offrant des garanties et en laquelle nous puissions avoir confiance… ».
Les professionnels ne pourront pas se reconnaître dans la réglementation que vous envisagez, de nombreuses dérives sont à prévoir.
Les organisations reprĂ©sentatives de l’ostĂ©opathie rĂ©cusent ce dispositif dans sa globalitĂ©, et exigent que de nouvelles concertations aient lieu.
En vous remerciant de bien vouloir donner suite Ă cette requĂŞte, veuillez recevoir, Monsieur le Conseiller, l’assurance de nos sentiments les plus respectueux.Dominique Blanc, PrĂ©sident de l’UFOF
Philippe Sterlingot Président du SFDO
Et si l’envie nous viens de pleurer, un petit tour sur la tribune libre et orientĂ©e achèvera de nous rendre le sourire.
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Bonjour chers kinés,
Je me prĂ©sente, je suis ostĂ©opathe “ni-ni”, selon l’expression consacrĂ©e, depuis 5 ans, j’ai suivi la formation temps plein en 6 ans.
Je me permets de rĂ©pondre Ă votre article, d’une manière quelque peu diffĂ©rente de ce qu’on peut lire habituellement.
Et oui, il se trouve que je suis en partie d’accord avec les kinĂ©s et les mĂ©decins!!!
L’ostĂ©opathie doit ĂŞtre une pratique mĂ©dicale Ă part entière, nous ne pouvons plus Ă©voluer en marge du monde mĂ©dical, monde dans lequel nous les “ni-ni” nous sommes considĂ©rĂ©s comme des charlatans voire comme des dangers publics, Ă tort me semble-t-il?
Mais je ne vous en veux pas pour autant, je reste tout Ă fait conscient que le respect et la confiance ça se gagne…
Ainsi, je ne pense pas qu’en ramenant la formation des “ni-ni” Ă un cursus de 3 ans soit la meilleur des solutions pour y arriver.
Une formation de 5 ans, mĂŞme dans des Ă©coles privĂ©es (comme celles de kinĂ©sithĂ©rapie…), en collaboration avec les universitĂ©s de mĂ©decine pourraient garantir le savoir-faire et le sĂ©rieux des ostĂ©opathes qui en seraient diplĂ´mĂ©s, auprès du corps mĂ©dical et para-mĂ©dical.
Par contre, lĂ oĂą je ne suis absolument pas d’accord c’est dans cette perspective oĂą vous les kinĂ©s et les mĂ©decins vous voudriez vous rajouter une pratique mĂ©dicale supplĂ©mentaire en l’occurence l’ostĂ©opathie.
De ce que je sais, il n’existe pas de mĂ©decins-kinĂ©sithĂ©rapeuthes, ni de mĂ©decin-dentiste, ni de chirurgien-infirmier!!!
Je pense que nous avons tous un rĂ´le prĂ©cis et essentiel dans la mĂ©decine, il faut que nous arrĂŞtions de nous tirer dans les pattes, il faut bien finir par comprendre un jour, cela valant pour tout le monde (ostĂ©opathes “ni-ni” y compris), que nous sommes complĂ©mentaires, nous devons collaborer et arrĂŞter de revendiquer des champs d’action qui ne sont pas les notres.
Amicalement,
un ostĂ©o “ni-ni” qui collabore quotidiennement avec les kinĂ©s et les mĂ©decins.
P.S.:
Une dernière petite précision sur votre phrase:
“RavalĂ© au rang d’un simple BAC+3, l’ostĂ©opathie n’est donc plus cette fantastique opĂ©ration de promotion sociale destinĂ©e Ă fournir un statut et un avenir radieux Ă de malheureux impĂ©trants, certe fortunĂ©s, mais bien incapables de passer sous les fourches caudines!”
Je crois savoir que les études de kinésithérapies ne sont pas gratuites??
La filière kinésithérapie au concours PCEM1 (dans les académies qui le pratiquent) est souvent le troisième choix après médecine et dentaire, pensez-vous que les kinés issus de ces universités soient des médecins ou plus drôle des dentistes ratés qui exercent la kinésithérapie dans la plus grande frustration????
Alors, avant de nous attaquer en nous mĂ©prisant, regardez un peu dans quel contexte Ă©volue votre profession…
Effectivement, arrĂŞtons de polĂ©miquer sans cesse, l’heure est Ă la construction et il va bien falloir vivre ensemble.
KinĂ©-ostĂ©o, ni-ni… Tout cela n’est que du “blabla” sans intĂ©rĂŞt…