les dĂ©penses de santĂ© pourraient augmenter de 50 % d’ici Ă  2015

Posted by kineblog on July 10, 2007

Le Monde

Le Monde observe Ă  son tour que « l’aggravation prĂ©visible du dĂ©ficit de la SĂ©curitĂ© sociale - 12 milliards d’euros pour 2007, dont un peu plus de la moitiĂ© pour les dĂ©penses de santĂ© -, a relancĂ© la controverse sur l’efficacitĂ© de la rĂ©forme Douste-Blazy de 2004 et les conditions de prise en charge des pathologies les plus lourdes ».
Le journal indique que « mĂŞme s’ils restent convaincus que les nouvelles dispositions ont freinĂ© les dĂ©penses, les dirigeants de la CNAM considèrent que le rythme de croissance annuelle des 25 dernières annĂ©es n’a pas de raison de s’inflĂ©chir ».
« Ils estiment qu’”Ă  l’horizon 2015, les dĂ©penses d’assurance-maladie devraient atteindre 210 milliards d’euros contre 140 milliards actuellement, soit une hausse de 50 %” », note ainsi Le Monde.
Le quotidien explique que « l’augmentation des maladies chroniques et des polypathologies devrait peser très lourdement. Selon la CNAM, 73 % des dĂ©penses de soins de ville Ă©taient, en 2005, concentrĂ©es sur 20 % des assurĂ©s sociaux, soit 7,4 millions de patients. […] En 2015, leur nombre pourrait atteindre 12 millions. Parmi elles, les victimes de tumeurs malignes et de cancers risquent de passer de 1,4 million en 2005 Ă  2,6 millions en 2015 et les diabĂ©tiques de 1,3 million Ă  2,6 millions ».
Le Monde prĂ©cise que « la CNAM prend aussi en compte le dĂ©veloppement des maladies cardio-vasculaires, l’insuffisance respiratoire chronique, les affections neurologiques ainsi que les troubles spĂ©cifiques du vieillissement comme la maladie d’Alzheimer ».
« Dès lors, “la croissance des dĂ©penses d’ALD reprĂ©senterait plus de 80 % de la hausse tendancielle des dĂ©penses, principalement sur les mĂ©dicaments et l’hospitalisation” », continue le journal.
Le quotidien note enfin que « la CNAM prĂ©conise de renforcer la prĂ©vention, la gĂ©nĂ©ralisation du dĂ©pistage et les programmes d’accompagnement des maladies chroniques. Ce suivi suppose une modification des pratiques Ă  l’hĂ´pital comme avec le mĂ©decin traitant, les infirmières, les kinĂ©sithĂ©rapeutes… La Haute AutoritĂ© de santĂ© devrait avancer d’ici peu de nouvelles prĂ©conisations thĂ©rapeutiques ».

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