Prescription et Kinésithérapie : quelle compétence à prescrire ?
C’est la rentrĂ©e (pour kineblog, l’avatar Ă©lectronique de votre blogueur prĂ©fĂ©rĂ© ?)… et constate qu’il ne reste plus que cinq jours pour faire entendre votre voix sur ce (passionnant) sujet en participant Ă cette enquĂŞte (anonyme) initiĂ©e par le CIROMK IDF-R : EnquĂŞte Prescription et KinĂ©sithĂ©rapie, tout juste dix minutes pour remplir ce questionnaire et rejoindre les plus de 1100 MK qui se sont dĂ©jĂ exprimĂ©s…
Dans une société du consentement, chacun devrait pouvoir exprimer sa voix. Mais tout enfant apprend à parler en faisant usage de la parole des autres. Dans quelle mesure ce que dit le nouveau venu n’est-il pas une pure reproduction de ce que disent ses aînés ? Si chacun a la voix de sa communauté, qu’est-ce que peut bien vouloir dire «liberté d’expression» ? J’aimerais montrer qu’une voix n’est pas quelque chose que l’on a, mais quelque chose que l’on fait entendre au cours d’un apprentissage. Le problème est politique : ma voix est liée à ma place dans une communauté.
Yves Erard, linguiste à l’Université de Lausanne, Multitude 2010/3 (n° 42)
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