KINÉSITHÉRAPIE : la naissance d’un mot

Posted by kineblog on March 27, 2010

“Il serait pertinent dans les rapports avec la sociĂ©tĂ© actuelle de substituer le terme de masso-kinĂ©sithĂ©rapie Ă  celui plus juste et conforme de kinĂ©sithĂ©rapie”
Jacques Monet, Lauréat des Académies de Médecine et de Chirurgie

il n’existe pas de valorisation comptable d’une augmentation du bien-ĂŞtre…

Posted by kineblog on March 23, 2010

Fond de tiroirs

« Dépenser moins » ou dépenser mieux ?
Un vocabulaire qui n’est pas innocent - « Dépenses de santé », « déficit de la sécu » et « dette léguée à nos enfants » sont maintenant des notions communément admises. Leur réalité économique est-elle si indiscutable ?

masso-kinésithérapie : un master bien ficelé

Posted by kineblog on March 16, 2010

kinésithérapie

RelevĂ© sur le site de l’universitĂ© d’Usherbrooke (canada) un programme sur 4 ans prĂ©parant Ă  l’obtention du grade de MaĂ®tre en physiothĂ©rapie (M. Pht).
J’ai pris un grand plaisir Ă  le lire et, in-petto, le comparer Ă  notre très obsolescent cursus français (auquel il ne manque pas grand chose que de l’emballer de façon plus moderne, de l’expandre sur une durĂ©e permettant une vĂ©ritable intĂ©gration des connaissances et surtout qui puisse dĂ©boucher sur une pratique qui valorise la qualitĂ© et non pas son absence )… mais qu’attendre encore d’un pays peuplĂ© de professionnels capables de se satisfaire pendant 64 ans d’un titre qui confond le particulier et le gĂ©nĂ©ral, la fin et les moyens, sans broncher ?

ces mains de masseurs… universitaires !

Posted by kineblog on March 11, 2010

et “pas de prescription requise”
Campagne tĂ©lĂ© de l’ACP, 2010

accès direct à la masso-kinésithérapie : aucun investissement, mais des gains importants !

Posted by kineblog on March 10, 2010

kinésithérapie

TrouvĂ© sur le site de l’Association Canadienne de PhysiothĂ©rapie (les arguments invoquĂ©s sont parfaitement transposables dans le système de santĂ© français, il suffit de remplacer l’employeur canadien par la sĂ©cu et le tour est -presque- jouĂ©).

Historique et approche de la prévention

Posted by kineblog on March 05, 2010

Titre du premier chapitre (Ă©rudit et lumineux) d’un passionnant rapport du Conseil Économique et Social, publiĂ© en 2003 : La prĂ©vention en santĂ© (233 pages au format pdf), dont je conseille vivement la lecture Ă  celui qui souhaite re-situer (dans un plus large contexte) les turbulences qui agitent actuellement le petit monde des professionnels de santĂ© (affrontĂ© aux choix des politiques en matière de santĂ© publique) ainsi qu’aux (mitan tout particulièrement concernĂ©) kinĂ©sithĂ©rapeutes de bon aloi…

L’approche éthique de l’éducation pour la santé revient à informer les sujets en veillant à ce que les messages ne contiennent pas de normes, mais leur permettent de développer leur esprit critique et de mesurer à quel point ils peuvent mettre en jeu leur santé et celle d’autrui en adoptant telles ou telles conduites à risque qu’ils auraient délibérément choisies.
Il en résulte que l’éducation pour la santé ouvre le champ d’une éthique de l’individu, libre et responsable de ses choix, de ses engagements face aux normes que lui dicte la morale de la santé publique. Philippe Lecorps a pu ainsi opposer l’éducation sanitaire, du côté de la morale, à l’éducation pour la santé, du côté de l’éthique: « …l’éducation sanitaire, dans sa volonté de propager les bonnes conduites prônées par la médecine se situe dans le champ de la morale et exige soumission aux normes; alors que l’éducation pour la santé et la promotion de la santé s’inscrivent dans une démarche éthique, une tension vers l’élargissement de la liberté individuelle et collective, et appel à l’engagement à produire une action juste ».

Outils TIC et prise en charge Ă  domicile

Posted by kineblog on March 01, 2010

PARIS, 4 fĂ©vrier (TICsantĂ©) Une Ă©tude sur la prise en charge Ă  domicile en France rĂ©alisĂ©e par le cabinet de conseil Alcimed et ses partenaires a Ă©tĂ© prĂ©sentĂ©e mardi lors d’une confĂ©rence organisĂ©e Ă  Paris. Onze propositions sont formulĂ©es afin d’amĂ©liorer la qualitĂ© et l’organisation des prises en charge et de rationaliser les dĂ©penses. PrĂ©cisions de Diane d’Audiffret, responsable de missions Alcimed, dans un entretien accordĂ© Ă  TICsantĂ©. “Notre objectif est d’Ă©mettre des propositions opĂ©rationnelles pour optimiser la prise en charge Ă  domicile pour des personnes atteintes de maladies chroniques et les personnes âgĂ©es dĂ©pendantes”, indique Diane d’Audiffret. “Nous avons tentĂ© Ă  travers ces propositions d’Ă©tablir un schĂ©ma d’organisation clair et structurĂ©”, ajoute-t-elle. En 2007, 15 millions de personnes Ă©taient atteintes de maladies chroniques dont 7,5 millions en affection longue durĂ©e, ce qui reprĂ©sentait un coĂ»t de 84 milliards d’euros pour l’assurance maladie, d’après les chiffres du plan pour l’amĂ©lioration de la qualitĂ© de vie des personnes atteintes de maladies chroniques 2007-2011. Les leviers identifiĂ©s pour dĂ©velopper la prise en charge Ă  domicile sont de “dĂ©velopper la coordination des acteurs du domicile”; de “permettre l’innovation dans la sphère du domicile” et de “construire un modèle Ă©conomique pĂ©renne”, explique-t-elle. Parmi les propositions Ă©mises, il est prĂ©conisĂ© de “diffuser les outils de partage d’information entre les diffĂ©rents acteurs intervenant au domicile”, mentionne-t-elle. Ces outils dĂ©veloppĂ©s par les industriels des TIC existent dĂ©jĂ  mais ils ont besoin d’une plus ample diffusion et reconnaissance, selon l’Ă©tude. Il s’agit plus particulièrement d’outils de tĂ©lĂ©mĂ©decine, de planning et de reporting, du dossier mĂ©dico-social partagĂ© et de technologies pour l’assistance Ă  l’autonomie. Leur diffusion doit permettre non seulement d’optimiser la prise en charge des patients, mais aussi, pour les professionnels de santĂ© et acteurs sociaux, de gagner du temps. Il est, en outre, indispensable que ces outils soient interopĂ©rables et implĂ©mentables par tous, prĂ©cise l’Ă©tude. Une autre proposition concerne la mise en oeuvre d’une “plateforme rĂ©gionale du domicile”. Cette infrastructure aura pour principales missions de “rĂ©guler l’offre et la demande tout en Ă©vitant les redondances, ainsi que les dĂ©penses superflues”. Elle devra ĂŞtre rĂ©alisĂ©e en cohĂ©rence avec la politique menĂ©e par les Agences rĂ©gionales de santĂ© (ARS), indique Diane d’Audiffret. Pour permettre une diffusion d’innovations spĂ©cifiques au domicile, le cabinet de conseil et ses partenaires recommandent de structurer un “pĂ´le innovation domicile rĂ©gional” au sein de la plateforme rĂ©gionale. Ce pĂ´le aura pour responsabilitĂ© la sĂ©lection de projets innovants, leur suivi et leur financement. Il est Ă©galement recommandĂ© de crĂ©er un “institut national du domicile”, qui sera en charge de promouvoir la recherche et de diffuser Ă  l’Ă©chelle nationale certaines innovations. “Il est capital de mener une rĂ©flexion Ă  la fois rĂ©gionale et nationale car les besoins sont diffĂ©rents suivant les rĂ©gions, afin de centraliser les diffĂ©rentes expĂ©rimentations et de s’assurer qu’elles sont financĂ©es de manière pĂ©renne, avec des critères d’Ă©valuation”, explique Diane d’Audiffret. Ces derniers doivent ĂŞtre dĂ©finis en amont avec un cahier des charges afin de dĂ©terminer la pertinence du projet mais ils peuvent Ă©galement ĂŞtre utilisĂ©s tout au long du processus d’expĂ©rimentation, dĂ©taille-t-elle. Par ailleurs, pour s’assurer d’un modèle Ă©conomique pĂ©renne, l’Ă©laboration de protocoles et la dĂ©finition d’indicateurs de performance Ă©conomique sont recommandĂ©s. Cela passe Ă©galement par le dĂ©veloppement de partenariats public-privĂ© pour le domicile, rĂ©vèle-t-elle. “Nous souhaitons avec ces propositions qu’il y ait une prise de conscience plus gĂ©nĂ©rale au niveau des dĂ©cideurs politiques”, souligne la responsable de missions./eg/ar >source