Une approche de l’autonomie chez les adultes et les personnes ĂągĂ©es : 51,6 % des personnes ĂągĂ©es de 80 ans et plus dĂ©clarent au moins une limitation physique absolue.
… soit 2,7 millions de personnes (et du boulot pour les incontournables acteurs de l’autonomisation que sont les kinĂ©sithĂ©rapeutes) !
La lecture des premiers rĂ©sultats de l’enquĂȘte Handicap-SantĂ© en mĂ©nages ordinaires (HSM), rĂ©alisĂ©e par la DREES et l’INSEE en 2008: Une approche de l’autonomie chez les adultes et les personnes ĂągĂ©es - DREES Etudes et rĂ©sultats n° 718 - fĂ©vrier 2010, qui vise Ă Ă©valuer le degrĂ© d’autonomie des adultes et des personnes ĂągĂ©es vivant Ă domicile, est assez Ă©difiante : les masseurs kinĂ©sithĂ©rapeutes, sans doute pas assez nombreux Ă s’investir sur ce segment de l’amĂ©lioration et du maintien de l’autonomie (certe pĂ©nible et assez peu rĂ©munĂ©rateur en l’Ă©tat actuel de la NGAP), laissent donc une porte grande ouverte pour de nouveaux intervenants ( STAPS-APA, AS spĂ©cialisĂ©s…).
NB: Ă noter que 6,8 % des 40-59 ans se dĂ©clarent en perte dâautonomie (dont 0,9% en situation de dĂ©pendance) et 17% des 60-79 ans sont en perte dâautonomie (dont 3% en situation de dĂ©pendance).
CritĂšres de prise en charge en MĂ©decine Physique et de RĂ©adaptation
Ce document a pour objectif de prĂ©ciser les critĂšres de dĂ©cision en MĂ©decine Physique et de RĂ©adaptation (MPR). Câest la deuxiĂšme Ă©dition, le travail initial ayant Ă©tĂ© Ă©ditĂ© en Octobre 2001.
Fruit de plusieurs annĂ©es d’un travail collectif de mĂ©decins spĂ©cialistes de MĂ©decine Physique et de RĂ©adaptation de la rĂ©gion RhĂŽne-Alpes, il a Ă©tĂ© l’objet de prĂ©sentations orales, de publications, de discussions, de lecture et relecture, de corrections et d’apports complĂ©mentaires par de nombreux mĂ©decins de MPR de toute la France, libĂ©raux, hospitaliers, universitaires. Il a Ă©tĂ© validĂ© par lâensemble des organisations reprĂ©sentatives de la spĂ©cialitĂ© regroupĂ©es au sein de la FEDMER (FĂ©dĂ©ration Française de MĂ©decine Physique et de RĂ©adaptation).
des rĂšgles dâexercice communes Ă toute activitĂ© de profession libĂ©rale
…qui sont autant de gages de qualitĂ©.
Au-delĂ des critĂšres propres Ă chaque profession, des rĂšgles spĂ©ciïŹques caractĂ©risent lâactivitĂ© de toute profession libĂ©rale.
Ces rÚgles distinguent les professions libérales des autres secteurs économiques.
Il sâagit de lâindĂ©pendance, de la responsabilitĂ© professionnelle, du secret professionnel et de la formation continue.
Ces spĂ©ciïŹcitĂ©s garantissent la qualitĂ© des pratiques et contribuent au lien de conïŹance qui existe entre le professionnel libĂ©ral et lâusager.
LâindĂ©pendance garantit la libertĂ© de jugement du professionnel libĂ©ral et, par consĂ©quent, un service rĂ©pondant aux seuls intĂ©rĂȘts du client ou patient, indĂ©pendamment de toute inïŹuence extĂ©rieure.
Haut Conseil de la santé publique, maladies chroniques, recommandations
Par leur caractĂšre durable et Ă©volutif, les maladies chroniques engendrent des incapacitĂ©s et difficultĂ©s personnelles, familiales, professionnelles et sociales importantes. Elles constituent un vĂ©ritable dĂ©fi dâadaptation pour les systĂšmes de santĂ©, qui ont Ă©tĂ© conçus et dĂ©veloppĂ©s pour rĂ©pondre Ă la prise en charge de maladies aiguĂ«s, aussi bien dans leur mode de pensĂ©e, dâorganisation, que de financement. Le dispositif mĂ©dico-administratif dit des affections de longue durĂ©e (ALD) qui vise Ă gĂ©rer la prise en charge tant mĂ©dicale que financiĂšre de ces maladies est progressivement devenu inadaptĂ© : aujourdâhui il ne permet pas de constituer une base dâamĂ©lioration des pratiques, ni de respecter la maĂźtrise des dĂ©penses de santĂ©, ni dâassurer une Ă©quitĂ© de rĂ©partition des restes Ă charge.
fĂ©lidĂ©s : le massage illĂ©gal progresse…
Elle est pas belle la vie ?
arthrose des MI : kinĂ©sithĂ©rapie dirigĂ©e + Ă©ducation + autoĂ©valuation + coup de fil…
Exhumé une toute petite étude qui trace une piste intéressante (triviale et évidente) :