espérance de vie sans incapacité : la France mal classée

Relevé, dans la revue de presse de Mediscoop du 28/11/08:
“Il existe une corrĂ©lation entre le niveau des dĂ©penses de santĂ© pour les personnes âgĂ©es et l’espĂ©rance de vie sans incapacitĂ©.”
« Bien vieillir : la France mal classée en Europe »
Le FigaroLe Figaro revient sur l’étude parue dans le Lancet, qui montre que « l’espérance de vie sans incapacité […] est plus faible en France que dans d’autres pays européens ».
« Nous nous situons en effet derrière l’Italie, la Grande-Bretagne, la Suède, l’Espagne, Malte, le Danemark… qui ont pourtant des espérances de vie globale inférieures à la nôtre », observe le journal.
Le quotidien note ainsi qu’« un Européen aujourd’hui âgé de 50 ans peut espérer vivre en moyenne jusqu’à 67,3 ans sans limitation et une Européenne jusqu’à 68,1 ans ».
« Pour la France, l’espĂ©rance de vie sans incapacitĂ© est de 68,1 ans pour les hommes et 69,7 ans pour les femmes. […] Un classement qui nous place dans une position très moyenne », note Le Figaro.
Le journal indique que « pour les auteurs [de l’étude], un taux de chômage élevé semble directement corrélé à une espérance de vie sans incapacité plus élevée. [?] […] Plus le niveau d’éducation est important et plus l’espérance de vie sans incapacité l’est aussi ».
Le quotidien ajoute que « l’éducation à la santé apparaît aussi être un facteur incontestable. Il existe enfin une corrélation entre le niveau des dépenses de santé pour les personnes âgées et l’espérance de vie sans incapacité ».
Le Figaro observe que « cette étude est fondamentale pour la France. Elle permet d’analyser nos faiblesses en prévention et en éducation pour la santé. Et offre des pistes de réflexion pour améliorer la qualité de vie des personnes âgées ».
Le journal publie pour l’occasion un entretien avec le Pr Olivier Saint-Jean, chef de service Ă l’hĂ´pital Georges-Pompidou et professeur de gĂ©riatrie.
Le spĂ©cialiste remarque que « quelques mesures simples doivent ĂŞtre mises en place. Nous devons dĂ©velopper une politique efficace de dĂ©pistage des facteurs de risque cardio-vasculaires. Nous en sommes loin et la mĂ©decine du travail, dont c’est une des missions, est dramatiquement dĂ©munie de moyens. L’offre de bilan de santĂ© systĂ©matique est insuffisante ».
Le praticien ajoute que « nous devons construire une politique d’offre d’activitĂ©s physiques et sportives, qui est le moyen le plus efficace […] de maintenir longtemps l’autonomie physique. […] Il faut mener une rĂ©flexion sociale globale sur la perception du vieillissement dans notre sociĂ©tĂ© ».
Le Pr Saint-Jean indique enfin que « pour que l’allongement de la durĂ©e du travail ne gĂ©nère pas une catastrophe humaine et un accroissement des inĂ©galitĂ©s sociales, c’est dès maintenant qu’il faut agir. […] MĂŞme si l’Ă©mergence d’une incapacitĂ© n’est pas en contradiction avec la poursuite d’un travail, peut-on raisonnablement faire travailler une gĂ©nĂ©ration jusqu’Ă 70 ans ? Cela sera impossible sans une modification radicale des politiques de santĂ© ».Revue de presse rĂ©digĂ©e par Laurent Frichet - TSAVO PRESSE
Le journal indique que « pour les auteurs [de l’étude], un taux de chômage élevé semble directement corrélé à une espérance de vie sans incapacité plus élevée. [?] […] Plus le niveau d’éducation est important et plus l’espérance de vie sans incapacité l’est aussi »
Tous Ă la fac… pour amĂ©liorer notre score?
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