La mobilisation des acteurs dans la prévention
Lu l’avis relatif Ă la mobilisation des acteurs dans la prĂ©vention adoptĂ© Ă la session plĂ©nière de la ConfĂ©rence nationale de santĂ© du 13 octobre 2008:
rapport Domergue : une bien curieuse réponse
et les kinĂ©s passent…
FIF-PL et financement de “pseudo-formations”
Question publiée au JO le : 25/11/2008 page : 10128
” M. Jean-Paul Chanteguet attire l’attention de Mme la ministre de la santĂ©, de la jeunesse, des sports et de la vie associative sur les consĂ©quences de la dĂ©rive constatĂ©e de la kinĂ©sithĂ©rapie de la thĂ©rapeutique vers l’esthĂ©tique et le confort. En effet, le financement de la formation continue des kinĂ©sithĂ©rapeutes est assurĂ© en grande partie par le fonds interprofessionnel de formation des professionnels libĂ©raux (FIF-PL), fonds qui est alimentĂ© par un pourcentage de la cotisation URSSAF des professionnels libĂ©raux et ajoutĂ© Ă la cotisation obligatoire. Or, le FIF-PL prend de plus en plus en charge des formations qui n’ont rien Ă voir avec la dĂ©finition thĂ©rapeutique de la kinĂ©sithĂ©rapie, notamment les formations Ă diffĂ©rents massages de dĂ©tente, dont les coĂ»ts sont relativement Ă©levĂ©s et obèrent ainsi les sommes qui pourraient ĂŞtre consacrĂ©es aux formations recommandĂ©es par la Haute autoritĂ© de santĂ© et l’Agence nationale d’accrĂ©ditation et d’Ă©valuation en santĂ©. Il semble donc abusif, Ă un moment oĂą l’on demande aux professionnels de la santĂ© de rechercher le meilleur rapport qualitĂ©-prix dans leurs prestations de voir une partie des sommes des fonds pour la formation financer des pseudo-formations dont le but est purement commercial et qui sont rapidement amorties du fait qu’un acte non thĂ©rapeutique dit de dĂ©tente reprĂ©sente, en termes de rentabilitĂ©, de cinq Ă huit fois la valeur d’un acte thĂ©rapeutique conventionnĂ©. Il lui demande donc de bien vouloir lui faire connaĂ®tre les mesures qu’elle entend prendre afin de mettre fin Ă cette confusion des genres.”
traitement hormonal de la ménopause
Qu’est-ce qu’un physiothérapeute?
Extrait d’un rĂ©cent rapport de l’Institut Canadien d’Information sur la SantĂ© (ICIS), une dĂ©finition:
Les physiothérapeutes sont des professionnels de la santé offrant des soins primaires dont la pratique est réglementée et vise à prévenir, à évaluer et à traiter les blessures, les maladies ou les troubles touchant les mouvements et les fonctions physiques. Ils visent l’amélioration, le rétablissement et le maintien de l’autonomie fonctionnelle et de la performance physique, la prévention et la gestion de la douleur, des déficiences physiques, des incapacités ainsi que des limites à l’activité et, enfin, la promotion de la forme physique, de la santé et du bien-être.
Les physiothérapeutes offrent souvent des services cliniques en partenariat avec les clients, leur famille, d’autres dispensateurs de soins et des membres de la collectivité. Ils jouent également un rôle dans les domaines de l’éducation, de la gestion des soins de santé, de la recherche, ainsi que dans l’élaboration de politiques, et ce, dans des contextes variés.
Il peut s’agir de cliniques privées, d’hôpitaux, de centres de réadaptation, d’établissements de soins de longue durée. Les physiothérapeutes peuvent également offrir des services à domicile et en milieu de travail, en entreprise, dans les écoles, au sein des organismes gouvernementaux, dans les universités et dans des centres de recherche.
Responsabilités et activités
Les physiothérapeutes évaluent et traitent des personnes de tous âges aux prises avec une maladie, une blessure ou une incapacité affectant le système musculosquelettique, cardiorespiratoire ou neurologique. Il peut s’agir de fractures, d’affections touchant la colonne vertébrale ou les articulations, de la paralysie cérébrale, d’accidents de travail ou de blessures liées à un sport, d’une maladie pulmonaire ou cardiaque chronique, du cancer, de traumatismes crâniens et d’autres problèmes neurologiques, ou encore de besoins en matière de soins palliatifs. Les plans de traitement peuvent comprendre une diversité de possibilités, par exemple la thérapeutique manuelle, la prescription d’exercices de gymnastique thérapeutique, l’utilisation de divers modes de traitements, la rééducation en ce qui concerne la marche, l’équilibre ou la coordination, ainsi que l’amélioration de la mobilité et de la flexibilité. Le travail des physiothérapeutes consiste également à sensibiliser les patients, les soignants et les autres professionnels de la santé à la prévention des blessures, à l’ergonomie, au mode de vie, à la forme physique, à la santé et au bien-être.
Un art de guĂ©rir confiĂ© Ă des aides…
Juste pour signaler la prochaine parution (janvier 2009) d’un bouquin qui promet d’ĂŞtre fort Ă©difiant (car pour savoir oĂą l’on va, il est utile de savoir d’oĂą l’on vient):
La naissance de la kinésithérapie.
Un art de guérir confié à des aides
de Jacques Monet
450 pages, 26 €, Éditions Glyphe
RĂ©sumĂ© (extrait du site de l’Ă©diteur):
“Naissance de la kinĂ©sithĂ©rapie” raconte les processus qui ont abouti Ă la pĂ©nĂ©tration, Ă l’utilisation et Ă une certaine lĂ©gitimation de la kinĂ©sithĂ©rapie dans le champ mĂ©dical, en particulier dans celui des spĂ©cialitĂ©s Ă©mergentes Ă la fin du XIXe et au dĂ©but du XXe siècle. Les techniques se positionnent en fonction des maladies et des promoteurs engagĂ©s dans ces pratiques : fractures et massage, gymnastique et chirurgie de l’enfant, massothĂ©rapie ou kinĂ©sithĂ©rapie en mĂ©decine et rĂ©Ă©ducation dans le traitement des maladies du système nerveux.
Se pose alors la question de l’émergence ou non d’une discipline nouvelle.