Comments on: … se ruer vers l’université ? http://www.presque.net/essai/2008/10/30/se-ruer-vers-luniversite/ actualités, lectures et humeurs d'un kinésithérapeute parisien Wed, 09 Dec 2009 07:46:46 +0000 http://wordpress.org/?v=2.0.1 by: kineblog http://www.presque.net/essai/2008/10/30/se-ruer-vers-luniversite/#comment-42000 Sun, 02 Nov 2008 11:58:35 +0000 http://www.presque.net/essai/2008/10/30/se-ruer-vers-luniversite/#comment-42000 Bonjour Paul, Merci de prendre ma "décontextualisation" en bonne part. Je tente sur kineblog.net qui est avant tout mon portail perso (recueil de liens, pense-bête et carnet de note), de donner par ailleur un peu plus d'écho à certains textes, rapports, fils de forum, mails ou newsletter en lien avec l'exercice de la masso-kinésithérapie (et qui portent du sens en cette période troublée) pour mieux éclairer les mutations à venir et la place qu'occupera (volontairement ou contraint et forcé?) le masseur-kinésithérapeute/physiothérapeute dans le système de santé français (et un jour européen). Un outil qui peut apparaître comme dérisoire tant les ressorts, les problématiques, les acteurs et les décisionnaires sont nombreux, mais le caractère très ubiquitaire de l'internet me laisse quelques espoirs d'atteindre quelques-uns des objectifs que je me suis fixé. Merci Paul, et à tous les autres, d'intervenir ici. Pour en revenir à notre sujet (se ruer vers l'université?), s'il m'apparait comme évident, tout comme vous, Paul, qu'il ne faut exclure aucune voie, j'ai toutefois un peu de mal à accepter le fait que notre formation initiale soit tout à la fois onéreuse et artificiellement trop courte (car il suffit de diluer notre formation actuelle pour coller au (petit) rythme universitaire et atteindre assez facilement un niveau master1 ou 2, avec bien entendu un petit lifting conceptuel qui n'est rien de plus qu'un emballage comme le propose les petits malins ostéopathes; la sélection initiale actuelle, plutôt élitiste, n'offre aucun frein proprement intellectuel à nos étudiants). L'université recherchant depuis quelques années à donner un caractère plus professionnalisant (au delà du simple enseignement qui n'est qu'une reproduction de "mêmes" dont il est assez facile de démontrer l'absence d'efficacité, d'utilité dans le concret de la réalité économique et sociale) aux cursus quelle propose, la masso-kinésthérapie me semble extrêmement bien placé (bien mieux que les infirmiers) pour satisfaire à cette nécessité en réduisant la dissipation du système. Je suis parfaitement d'accord quant au professionnalisme aproximatif de la composante tutorale, les sciences de l'éducation ont certainement un rôle à jouer dans ce domaine, donc... l'Université. Je crains cependant que les rigidités française, la forte hiérachisation sociale, et les circonstances économiques ne se prettent que modérément à la promotion des masseurs-kinésithérapeutes... peut-être bien à cause de ce malheureux terme historique de "masseur" que certains acteurs pensent utile de conserver... si les mots ont un sens, il est beaucoup plus puissant que le pekin moyen ne l'imagine, et ce sens (et l'univers conceptuel, les connotations qu'il emporte avec lui, variable suivant les époques et lieu) modèle, in fine, la réalité. Bien confraternellement, kineblog Bonjour Paul,
Merci de prendre ma “décontextualisation” en bonne part.
Je tente sur kineblog.net qui est avant tout mon portail perso (recueil de liens, pense-bête et carnet de note), de donner par ailleur un peu plus d’écho à certains textes, rapports, fils de forum, mails ou newsletter en lien avec l’exercice de la masso-kinésithérapie (et qui portent du sens en cette période troublée) pour mieux éclairer les mutations à venir et la place qu’occupera (volontairement ou contraint et forcé?) le masseur-kinésithérapeute/physiothérapeute dans le système de santé français (et un jour européen).
Un outil qui peut apparaître comme dérisoire tant les ressorts, les problématiques, les acteurs et les décisionnaires sont nombreux, mais le caractère très ubiquitaire de l’internet me laisse quelques espoirs d’atteindre quelques-uns des objectifs que je me suis fixé.
Merci Paul, et à tous les autres, d’intervenir ici.
Pour en revenir à notre sujet (se ruer vers l’université?), s’il m’apparait comme évident, tout comme vous, Paul, qu’il ne faut exclure aucune voie, j’ai toutefois un peu de mal à accepter le fait que notre formation initiale soit tout à la fois onéreuse et artificiellement trop courte (car il suffit de diluer notre formation actuelle pour coller au (petit) rythme universitaire et atteindre assez facilement un niveau master1 ou 2, avec bien entendu un petit lifting conceptuel qui n’est rien de plus qu’un emballage comme le propose les petits malins ostéopathes; la sélection initiale actuelle, plutôt élitiste, n’offre aucun frein proprement intellectuel à nos étudiants).
L’université recherchant depuis quelques années à donner un caractère plus professionnalisant (au delà du simple enseignement qui n’est qu’une reproduction de “mêmes” dont il est assez facile de démontrer l’absence d’efficacité, d’utilité dans le concret de la réalité économique et sociale) aux cursus quelle propose, la masso-kinésthérapie me semble extrêmement bien placé (bien mieux que les infirmiers) pour satisfaire à cette nécessité en réduisant la dissipation du système.
Je suis parfaitement d’accord quant au professionnalisme aproximatif de la composante tutorale, les sciences de l’éducation ont certainement un rôle à jouer dans ce domaine, donc… l’Université.
Je crains cependant que les rigidités française, la forte hiérachisation sociale, et les circonstances économiques ne se prettent que modérément à la promotion des masseurs-kinésithérapeutes… peut-être bien à cause de ce malheureux terme historique de “masseur” que certains acteurs pensent utile de conserver… si les mots ont un sens, il est beaucoup plus puissant que le pekin moyen ne l’imagine, et ce sens (et l’univers conceptuel, les connotations qu’il emporte avec lui, variable suivant les époques et lieu) modèle, in fine, la réalité.

Bien confraternellement,
kineblog

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by: Paul http://www.presque.net/essai/2008/10/30/se-ruer-vers-luniversite/#comment-41992 Sun, 02 Nov 2008 10:21:31 +0000 http://www.presque.net/essai/2008/10/30/se-ruer-vers-luniversite/#comment-41992 Bonjour à tous, à KINEBLOG : ma surprise est grande de découvrir indirectement que le contenu d'une de mes interventions sur un forum est apposer ici... un peu décontextualisé. Aucun problème cependant car je perçois bien qu'il n'y a là que des bonnes intentions et notamment celle d'animer les débats. Je vous remercie donc. JEAN: vous avez raison une voie n'exclut pas l'autre (université/cnam/IFMK), il ne faut pas hésiter à composer pour démultiplier les possibles. GOURGUES : "tortueuse " ? => vous vouliez peut-être dire complexe ? Il s'agit bien d'une idée... elle peut être inadaptée en l'état.. on peut cependant la transformer en bien commun si on si met tous. J'ai la prétention de croire qu'elle peut-être contributive.. ni plus ni moins. " tardive " ? : un modèle équivalent existe déjà dans d'autres secteurs => http://www.cfasup2000.net/infos/presentation_cfa/le_cfa_sup_2000 il n'est jamais trop tard pour élargir le champ des possibles... à moins que quelqu'un est déjà décidé pour nous tous "the one best way" ? Il ne s'agit pas d'exclure la voie de l'université mais de ne pas la concevoir comme étant exclusive (royale versus démocratique ?). Je me permets aussi de souligner que la performance de l'université dans le domaine de la professionnalisation mérite aussi un vrai débat. Par ailleurs, le poids de l'apprentissage en alternance vécu par les étudiants en kiné (1500 heures) souligne de fait que notre formation a aussi un caractère fortement individuel et que la composante tutorale de la formation est sous estimée, mal reconnue et qu'elle demande à gagner en professionnalisme au bénéfice de tous. Il y a la une marge de manoeuvre très importante pour valoriser l'ensemble de la profession et l'inscrire dans un mouvement puissant de mutation à la hauteur des enjeux de la santé. "les propos de Mr Paul ….sont sous- tendus par l’idéologie des grandes centrales syndicales de salariés qui ne veulent pas perdre ce qu’il leur reste de prérogatives" => sincèrement je ne perçois pas vraiment ce qui vous permet de dire cela. Je ne distingue pas les liens intellectuels correspondants. (Merci de m'éclairer!). Mon propos est extrait du forum de discussion du syndicat ALIZE au sein duquel vous pourrez constater par vous même j'y tiens une posture assez contradictoire. JEAN: vous avez raison une voie n'exclut pas l'autre (université/cnam/IFMK), il ne faut pas hésiter à composer pour démultiplier les possibles. Merci à tous pour cette possibilité de débattre et surtout de réflechir de façon créative.. ensemble. Bien confraternellement Paul Bonjour à tous,

à KINEBLOG : ma surprise est grande de découvrir indirectement que le contenu d’une de mes interventions sur un forum est apposer ici… un peu décontextualisé.
Aucun problème cependant car je perçois bien qu’il n’y a là que des bonnes intentions et notamment celle d’animer les débats. Je vous remercie donc.

JEAN:
vous avez raison une voie n’exclut pas l’autre (université/cnam/IFMK), il ne faut pas hésiter à composer pour démultiplier les possibles.

GOURGUES :
”tortueuse ” ? => vous vouliez peut-être dire complexe ?
Il s’agit bien d’une idée… elle peut être inadaptée en l’état.. on peut cependant la transformer en bien commun si on si met tous. J’ai la prétention de croire qu’elle peut-être contributive.. ni plus ni moins.

” tardive ” ? : un modèle équivalent existe déjà dans d’autres secteurs => http://www.cfasup2000.net/infos/presentation_cfa/le_cfa_sup_2000
il n’est jamais trop tard pour élargir le champ des possibles… à moins que quelqu’un est déjà décidé pour nous tous “the one best way” ?
Il ne s’agit pas d’exclure la voie de l’université mais de ne pas la concevoir comme étant exclusive (royale versus démocratique ?). Je me permets aussi de souligner que la performance de l’université dans le domaine de la professionnalisation mérite aussi un vrai débat.

Par ailleurs, le poids de l’apprentissage en alternance vécu par les étudiants en kiné (1500 heures) souligne de fait que notre formation a aussi un caractère fortement individuel et que la composante tutorale de la formation est sous estimée, mal reconnue et qu’elle demande à gagner en professionnalisme au bénéfice de tous. Il y a la une marge de manoeuvre très importante pour valoriser l’ensemble de la profession et l’inscrire dans un mouvement puissant de mutation à la hauteur des enjeux de la santé.

”les propos de Mr Paul ….sont sous- tendus par l’idéologie des grandes centrales syndicales de salariés qui ne veulent pas perdre ce qu’il leur reste de prérogatives” =>

sincèrement je ne perçois pas vraiment ce qui vous permet de dire cela. Je ne distingue pas les liens intellectuels correspondants. (Merci de m’éclairer!).
Mon propos est extrait du forum de discussion du syndicat ALIZE au sein duquel vous pourrez constater par vous même j’y tiens une posture assez contradictoire.

JEAN:

vous avez raison une voie n’exclut pas l’autre (université/cnam/IFMK), il ne faut pas hésiter à composer pour démultiplier les possibles.

Merci à tous pour cette possibilité de débattre et surtout de réflechir de façon créative.. ensemble.

Bien confraternellement

Paul

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by: gourgues http://www.presque.net/essai/2008/10/30/se-ruer-vers-luniversite/#comment-41523 Fri, 31 Oct 2008 15:23:03 +0000 http://www.presque.net/essai/2008/10/30/se-ruer-vers-luniversite/#comment-41523 L'idée peut paraitre judicieuse ,mais un peu tardive et tortueuse.La piste du cnam ,dont personne ne mets en doute l'expertise en matière de formation ,est essentiellement individuelle.La voie royale c'est l'université (même si on ne nous a jamais promis d'y rentrer par la grande porte!).Nos homologues "physiothérapeutes" étranger disposent ,généralement de grades universitaires. N'en déplaise , les propos de Mr Paul ....sont sous- tendus par l'idéologie des grandes centrales syndicales de salariés qui ne veulent pas perdre ce qu'il leur reste de prérogatives. L’idée peut paraitre judicieuse ,mais un peu tardive et tortueuse.La piste du cnam ,dont personne ne mets en doute l’expertise en matière de formation ,est essentiellement individuelle.La voie royale c’est l’université (même si on ne nous a jamais promis d’y rentrer par la grande porte!).Nos homologues “physiothérapeutes” étranger disposent ,généralement de grades universitaires.
N’en déplaise , les propos de Mr Paul ….sont sous- tendus par l’idéologie des grandes centrales syndicales de salariés qui ne veulent pas perdre ce qu’il leur reste de prérogatives.

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by: jean http://www.presque.net/essai/2008/10/30/se-ruer-vers-luniversite/#comment-41278 Thu, 30 Oct 2008 17:40:22 +0000 http://www.presque.net/essai/2008/10/30/se-ruer-vers-luniversite/#comment-41278 J'aime beaucoup l'idée , et je m'en veux de ne pas avoir encore effleuré l'idée. Je suis assez d'acccord avec Paul , et pense qu'une affirmation de notre spécificité doit se faire de façon dissociée de celle des autres formatins. je pense néanmoins que cela peut se faire ,même au sien de l'univesité ( comme les psychologues ? ) ; J’aime beaucoup l’idée , et je m’en veux de ne pas avoir encore effleuré l’idée.

Je suis assez d’acccord avec Paul , et pense qu’une affirmation de notre spécificité doit se faire de façon dissociée de celle des autres formatins.

je pense néanmoins que cela peut se faire ,même au sien de l’univesité ( comme les psychologues ? ) ;

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